Manque d’autodiscipline. Si les enfants sont dirigés par les punitions, par les coups et par d’autres violences physiques, l’autodiscipline sera difficilement apprise.
Trouble de perception de Dieu. Le pire pour leur expérience spirituelle est que, dans leur esprit, Dieu serait le plus grand « fouettard » de tous. Beaucoup d’adultes ont lutté toute leur vie pour se rapporter de Dieu, et le considérer comme un Dieu d’amour. Confus, ils peuvent avoir opté pour la compréhension intellectuelle que Dieu les aime probablement. Toutefois, ils ne peuvent pas échapper à la crainte que, s’ils sortent des rangs, Dieu soit prêt à leur infliger des châtiments sévères.
Beaucoup dans notre société ont exprimé leur grave préoccupation face à la tendance croissante des comportements violents, en particulier chez les jeunes. Ils estiment qu’il est nécessaire de « revenir » à des châtiments corporels. Dans leur frustration, ces citoyens bien intentionnés oublient que les pires contrevenants sont presque toujours des individus qui ont déjà été battus et maltraités un nombre incalculable de fois.
Arrêt dans le développement du caractère. Les études récentes ont montré que plus il y a châtiments corporels, moins il y a de chance pour un développement du caractère. Les chrétiens ne devraient pas être surpris par cela, à cause de la patience de Dieu et sa grande réticence à exposer son peuple bien-aimé à tout type de correction sévère, pourtant l’histoire donne un triste constat sur l’utilisation des châtiments sévères par les chrétiens. Les adventistes du septième jour devraient être encore moins surpris, car ils ont les conseils spécifiques d’Ellen White sur les effets néfastes des corrections sévères et punitives.
Augmentation de la combativité. Ellen White voyageait vers l’ouest par train. À un arrêt, son attention se porta sur une mère voyageant avec plusieurs enfants, dont l’un était indiscipliné. Cette femme cria contre son fils, le frappa, et le menaça de toutes sortes de châtiments terribles quand ils seraient arrivés à la maison. La scène nous rappelle des scènes auxquelles nous assistons dans les lieux publics encore aujourd’hui ! Mme White, cependant, a eu le courage d’aller s’asseoir avec cette mère, d’écouter ses frustrations et de lui parler. Mme White lui dit parmi d’autres choses, « La violence ne fera qu’augmenter sa combativité et lui faire encore plus mal. » Fait remarquable, c’est exactement ce que les spécialistes du comportement nous apprennent aujourd’hui !
