Communion et mission
Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:7-9 LSG
Je ne sais pour vous mais il me semble que la grande majorité d’entre nous agit comme si le ciel nous était garanti à travers la multiplicité et la qualité de nos activités religieuses. Nous savons que le salut est gratuit. Nous ne le payons pas, mais nous croyons devoir nous montrer dignes d’avoir été l’objet d’une telle grâce.
En fait, c’est notre engagement ainsi que le désir ardent d’atteindre (par la puissance divine agissant en nous) des objectifs que Dieu a fixés pour nous aujourd’hui, dans le cadre de la « grande controverse », qui vont dire si oui ou non, nous sommes dignes de ce salut gratuit. Il est donc impératif que nous comprenions ce que notre Père céleste attend de nous aujourd’hui. Dieu fixe les règles et les conditions d’entrée. Les fils des ténèbres n’y entreront pas. Seuls les enfants de lumière y entreront.
Que nous révèle ce texte par rapport aux attentes divines ?
- A tous ses enfants, Jésus dit : Mes enfants, la communion avec Dieu se traduit dans la relation fraternelle, la communion fraternelle. Si tu penses aimer Dieu et être en communion avec Lui, cela suppose que tu sois en communion avec tes frères et tes sœurs en la foi.
- Grâce à Jésus et son sang versé, Dieu prend la responsabilité de considérer tous ceux qui sont en communion avec lui comme étant purs. Mais eux-mêmes doivent savoir que dans cette vie, ils conservent leur nature pécheresse et ont (et auront) donc des péchés à confesser. Aucun croyant ne doit se comparer à un autre et penser qu’il est meilleur ou qu’il lui est inférieur. C’est dans la mesure où ils ne sont pas présomptueux mais reconnaissent et confessent leurs péchés (c’est-à-dire, les défauts de leur caractère, les attitudes et les actes générés par celui-ci) que ce sang de Jésus les purifiera.
L’Amour divin accepte la communion avec des pécheurs sincèrement repentants, et les déclare justes grâce à la justice du Christ et au pardon acquis pour tous au calvaire. Mais ceux qui bénéficient d’une telle démarche divine doivent montrer qu’ils reconnaissent l’amour et le pardon immenses dont ils ont été l’objet, et ils doivent le manifester par le pardon accordé aux frères ainsi que par la communion et l’amour fraternels.
Fred NAVRER