Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 06 Novembre

6 novembre 2017

« Toi c’est moi, moi c’est toi »

C’est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Matthieu 18 : 23

Cette parabole décrit l’attitude d’un roi envers les dignitaires auxquels il avait confié les affaires de son gouvernement. Quelques-uns d’entre eux recevaient des sommes considérables qui appartenaient à l’État. Le monarque ayant entrepris d’examiner leur gestion, on lui en amena un dont les comptes accusaient un énorme découvert. Ce dernier, dénoncé et pris en flagrant délit, était incapable de restituer ce qu’il avait pris. Terrifié, le pauvre homme tomba par terre et implora la clémence du roi. Saisi de pitié et de compassion, le roi décida de le laisser aller libre, allant jusqu’à effacer sa dette.

Libéré, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait une toute petite somme d’argent. Il l’attrapa sans ménagement au collet, prêt à l’étrangler pour se faire rembourser.
Son compagnon se jeta par terre à ses pieds, le suppliant d’avoir pitié. Mais l’autre ne voulut rien entendre et, furieux, alla le jeter en prison jusqu’à ce qu’il eut payé l’intégralité de sa dette. L’affaire fut rapportée au roi, qui convoqua illico presto ce serviteur et lui dit « Méchant serviteur, ne t’avais-je pas remis en entier la dette que tu avais envers moi parce que tu m’as supplié ? De ce fait, ne devais-tu pas toi aussi avoir pitié de ton compagnon comme j’ai eu pitié de toi ? Alors reçois ce que tu mérites ».
En résumé, « tout ce que vous voulez que les autres fassent pour vous, faites le de même pour eux ». Traite donc ton prochain comme toi-même : c’est un des plus grands commandements donnés par Jésus. Posons-nous la question : De quoi l’être humain, que tu es, a-t-il besoin pour son épanouissement physique, intellectuel, spirituel et social ?

  • Estime de soi (estime pour lui et que les autres l’estiment également)
  • Miséricorde (= compassion, sympathie)
  • Mansuétude (disposition à pardonner généreusement)
  • Amour (besoin d’être aimé)
  • Notoriété (on a besoin d’être reconnu à son travail, à l’école, socialement, au sein de l’église pour ses compétences, ses qualités)
  • Utile (qu’il se sente utile, bon à quelque chose)
  • Empathie (faculté de s’identifier à autrui, de se mettre à la place de l’autre)
  • L’écoute, l’attention les uns pour les autres

En un mot, nous avons tous besoin d’Emmanuel, Dieu avec nous, Jésus notre Sauveur.

Notre devoir est de manifester de la bonté et de la compassion envers notre prochain. Il faut les traiter comme nous désirerions l’être. Ne découragez pas celui qui s’est égaré, et ne blessez pas votre frère par une dureté digne des pharisiens (on peut être ferme dans ses propos mais pas dur). Votre prochain a besoin de rencontrer un frère avec un coeur semblable à celui du Frère aîné, capable par sa sympathie de toucher son coeur humain. Il faut qu’il sente l’étreinte d’une main chaleureuse. En agissant ainsi, le Seigneur accordera à tous les deux une riche bénédiction.

Célina MENNOCK-ALBERI

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