Plantés dans la maison de l’Éternel
« Celui qui obéit à Dieu grandit comme un palmier, il se développe comme un cèdre du Liban. Il est planté dans la maison du Seigneur, et il pousse dans les cours du temple de notre Dieu. Quand il devient vieux, il porte encore des fruits, Il reste plein de sève et ses feuilles sont toujours vertes. Il montre ainsi que le Seigneur est juste : « Il est mon solide rocher. En lui, rien n’est faux ».
Psaume 92.12-15 – (Parole de Vie)
A en croire l’expérience décrite ici, il s’agit de la passion d’une vie tout entière.
Nous sommes mis devant l’invitation à un engagement constant, qui ne fléchit pas avec le temps. C’est un témoignage qui s’inscrit dans la durée. L’âge, et ici on pourrait dire la vieillesse, n’a aucun effet dégradant ou décourageant sur quiconque est enraciné dans la maison de l’Éternel !
Quelles belles paroles ! Quel beau témoignage ! Ce psaume est particulier car c’est le psaume du sabbat. La tradition rabbinique l’attribue à Adam et il est intéressant dans la mesure où il donne de la vigueur à la foi et de la volonté au témoignage.
Dans le monde entier, il y a de nombreux hommes et de nombreuses femmes de foi que la vieillesse n’arrête pas. Ils ne deviennent ni pessimistes ni fatalistes avec l’âge. Bien au contraire, il y a chez eux un zèle qui se développe, fort probablement parce qu’ils sont comme ces palmiers plantés dans la maison de l’Éternel. Ils sont plus que des piliers, ils sont des cèdres qui encouragent les plus jeunes. Le témoignage de nos aînés participe à notre développement spirituel.
Je suis sûr que dans votre église il y a plusieurs témoins vivants « plantés dans la maison de l’Éternel » que vous gagneriez à connaître et à apprécier. Je prie pour que leur témoignage si fructueux résonne encore longtemps, suffisamment longtemps pour que d’autres découvrent combien le Seigneur est bon et combien est épanouissant le cheminement dans la foi et l’espérance.
Prière du jour : « Seigneur ! Une vie suffirait-elle à te louer en portant des fruits dignes de toi ? Dans le temps qui me reste à vivre, en attendant la venue du Seigneur, fais-moi porter des fruits de la grâce. Amen ! »