La bonté produit le pardon
« L’Éternel est miséricordieux et compatissant,
Lent à la colère et riche en bonté ;
Il ne conteste pas sans cesse,
Il ne garde pas sa colère à toujours ;
Il ne nous traite pas selon nos péchés,
Il ne nous punit pas selon nos iniquités.
Mais autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre,
Autant sa bonté est grande pour ceux qui le craignent ;
Autant l’orient est éloigné de l’occident,
Autant il éloigne de nous nos transgressions. » Psaume 103.8-12
Là où il y a la bonté, là se trouve le pardon ! C’est la moindre des choses, n’est-ce pas ? La bonté génère le pardon, car c’est ainsi que la Bible exprime la bonté divine. Dès lors, les disciples du Christ n’ont pas d’autre choix que celui de pratiquer le pardon envers tous ceux qui les blessent ou qui leur font du tort d’une manière ou d’une autre, consciemment ou inconsciemment.
Mais attention : la bonté n’est pas synonyme de naïveté. Et en plus, le pardon ne doit pas être assimilé à de la faiblesse. Quand Dieu pardonne, il n’est ni naïf ni faible. Il sait bien que l’homme n’arrête pas de faire ce qui est mauvais, parce que la nature humaine est polluée par le mal. Dieu sait également que les croyants vivent dans un environnement rempli d’imperfections et que les accidents de parcours sont multiples. Toutefois, il est bon et le psalmiste le reconnaît ainsi.
Dieu pardonne parce qu’il est bon. Il n’a rien à prouver à qui que ce soit, mais il exerce sa capacité à pardonner en fonction des cœurs qui croient en ce pardon et qui reconnaissent sa bonté.
Le fruit de l’Esprit est également la bonté dans le cœur, donc dans le comportement du croyant. Quand l’Esprit remplit un cœur de la grâce divine, celui-ci devient un relais de cette même grâce. Ainsi, le disciple qui marche selon l’Esprit agit en qualité de porteur de la grâce.
Prière du jour : « Merci Seigneur, de mettre ta bonté dans mon cœur. Que j’apprenne non seulement à accepter ton pardon mais surtout à le pratiquer envers autrui. Amen ! »