Le soutien
« Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l’édification. » Romains 15.2
Quand j’étais enfant, j’aidais mon père à arroser le potager ou tailler les haies de bambou autour de la maison. Ou encore chez certaines personnes assez riches pour payer mon père à s’occuper de leur jardin. Je n’étais pas le seul à le faire et cela permettait à nos parents d’arrondir les fins de mois.
Avez-vous un ministère de soutien dans l’église que vous fréquentez ? Si ce n’est pas encore le cas, demandez-le vite aux dirigeants et vous verrez le type d’expériences autour de ce joli terme. L’amabilité n’est pas une option, elle doit caractériser la démarche de tous les disciples du Christ. Je sais qu’il y a des situations ou des comportements qui interpellent et même qui font douter de la viabilité d’une telle exhortation. Mais ne confondez pas la réalité avec le principe relationnel découlant du fruit de l’Esprit.
Il faut parfois se battre contre la mauvaise foi et les mauvais esprits. Il se pourrait que les deux correspondent à une même entité mais qu’importe puisque votre but est de soutenir autrui lorsque l’occasion vous est donnée.
Vous pourriez vous demander pourquoi vous seriez concerné plus qu’un autre mais la question n’est pas là : vous avez certes besoin d’aider mais vous devez aussi vérifier si vous avez véritablement envie d’aider votre prochain ?
La bienveillance n’a pas d’âge pour s’exprimer. Depuis notre enfance, nous avons des occasions pour en témoigner. Plus nous grandissons, plus nous aurons le choix de nous enfermer dans notre solitude confortable ou de prêter main forte à ceux qui en ont vraiment besoin.
Dieu ne nous réclame pas de résoudre toutes les misères du monde. Mais il nous demande de manifester de la bienveillance envers autrui. C’est le témoignage que nous avons commencé à l’aimer.
Prière du jour : « Merci de nous apprendre la solidarité, pour ta gloire et pour le bien d’autrui. Amen ! »