L’Esprit libère par la vérité
« Il vous conduira dans la vérité… » Jean 16.13
Sans la vérité sur notre état, il n’y aura ni croissance, ni fruit…
Jésus l’a promis : le Saint-Esprit nous conduira dans la vérité, celle incarnée par le Sauveur lui-même, mais aussi celle de nos questions, nos doutes et même nos inquiétudes face à l’avenir. L’Esprit veut nous convaincre que la vérité sur notre propre situation n’a pour but ni de nous embarrasser ni de nous rabaisser devant Dieu. Il ne cherche pas à nous accuser, mais plutôt à nous montrer la réalité de notre situation et surtout les moyens d’en sortir. Cette vérité correspond à la capacité d’une sérieuse remise en question de soi-même, un exercice souvent difficile mais profitable, parce qu’il nous amène le progrès et l’épanouissement. Quand l’Esprit éclaire notre propre esprit, il nous aide à trouver un équilibre de vie.
Paul dit que « là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté » (Romains 8.2).
C’est sans doute ici l’une des plus belles dimensions de son action dans le monde. Si l’Esprit produit la liberté, il faut croire qu’il l’inspire également. Tout individu, touché par l’Esprit, ne doit pas être effrayé ou indisposé. Si là où est l’Esprit, là est la liberté, c’est que Dieu désire s’adresser à des hommes et à des femmes responsables, des individus en mesure de décider par eux-mêmes et pour eux-mêmes l’avenir qu’ils veulent se donner. Une telle démarche indique que seuls des êtres libres peuvent servir un Dieu libre.
Cependant, il faut bien saisir la nuance entre la liberté biblique et celle de la société. D’une manière générale, la liberté est comprise comme la capacité de faire ce que l’on veut, quand on le veut ; la liberté signifie également qu’on n’a pas de maître ou que l’on n’appartient à aucun propriétaire. La Bible dit que la vraie liberté est marquée de conditions et que c’est ainsi que le Seigneur nous entoure et nous accompagne de son amour, comme un père qui accompagne ses enfants…
Prière du jour : « Seigneur ! Merci de m’avoir libéré de la condamnation qui pesait sur l’humanité. En toi, j’ai la liberté de croire et d’espérer que l’oeuvre de transformation que tu as commencée en moi produira du fruit. Amen ! »