Le premier dixième
« Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Malachie 3.8-10
Je me permets de rapporter ici le témoignage véridique d’un homme et d’une femme de foi, Anthony et Angèle, parents de dix enfants, qui, à chaque fin de mois, prenaient le temps de mettre à part ce qui revenait à l’Éternel. Cette histoire a marqué le petit dernier de la famille. Il se souvient d’un jour, pendant les vacances scolaires, que son père est rentré à la maison, après avoir encaissé son salaire et a appelé sa mère. Le petit garçon a vu ses parents se mettre à genoux, remercier le Seigneur pour ses bontés et dans sa prière le père disait au Seigneur qu’avec sa femme, ils voulaient d’abord enlever du salaire la dîme et qu’ils lui faisaient confiance pour le reste. Il comprit ce jour-là que le principe de la dîme était de remettre le premier dixième au Seigneur. Même si ses parents avaient des revenus modestes, ils pouvaient compter les bienfaits du Seigneur dans ce chemin de foi…
La dîme n’est pas la dixième part qui reste lorsque nous avons su bien gérer les neuf autres. La dîme n’est pas ce qui provient de probabilités mensuelles, de prévisions selon les aléas de la vie ou même selon le coût de la vie. La dîme n’est pas une somme d’argent que nous parvenons à sauver pour le Seigneur. La dîme n’est pas une taxe que le membre d’église paye à Jésus-Christ comme prix de son adhésion. La dîme n’est pas l’équivalent de l’appréciation du pasteur local, de son travail et du contenu de ses sermons. La dîme n’est pas une approbation des décisions relevant de tel comité directeur. La dîme n’est pas le salaire du pasteur que nous détenons, comme un pouvoir économique.
La dîme appartient à l’Éternel et elle lui revient de manière non négociable.
Comment mettre Dieu à l’épreuve ? Il est utile de ne pas voir ici une forme de maîtrise sur les bénédictions. Mettre Dieu à l’épreuve est davantage un test de notre propre foi en Dieu qu’un test sur la capacité de Dieu à « ouvrir les écluses des cieux » pour nous.
Prière du jour : « Merci Seigneur, de nous éduquer dans notre foi. Amen ! »
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