Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 08 Avril

8 avril 2016

La Sainte Cène

La sainte Cène est la participation aux emblèmes du corps et du sang de Jésus; elle exprime notre foi en lui, notre Seigneur et Sauveur. Lors de cette expérience de communion, le Christ est présent pour rencontrer son peuple et le fortifier. En y prenant part joyeusement, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. La préparation au service de communion implique examen de conscience, repentance et confession. Le Maître a prescrit le lavement des pieds pour symboliser une purification renouvelée, exprimer une disposition au service mutuel dans une humilité semblable à celle du Christ, et unir nos cœurs dans l’amour. Le service de communion est ouvert à tous les chrétiens.

« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ?  Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain. » 1 Corinthiens 10.16-17

Coupe de bénédiction

Les juifs appellent leur repas rituel du Sedar (qui signifie « ordre ») qui est servi sur la première nuit de la Pâque, qui commémore leur sortie, l’exode et la libération de l’esclavage en Égypte. Au cours de ce repas, il existe une obligation de boire quatre verres de vin. Le vin joue un rôle important dans leur Sedar et concerne quatre coupes de vin. Ce n’est pas commandé dans la Torah, mais il est une très ancienne tradition de la Sedar. Ainsi chaque coupe est connectée à une autre partie du repas Juive et représente les quatre expressions de délivrance promise par Dieu :

C’est pourquoi dis aux enfants d’Israël : Je suis l’Éternel, je vous affranchirai des travaux dont vous chargent les Égyptiens, je vous délivrerai de leur servitude, et je vous sauverai à bras étendu et par de grands jugements. Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Exode 6 : 6-7

Ces quatre choses symbolisent la coupe de

  • La Sanctification
  • La délivrance
  • La Rédemption
  • La louange (bénédiction). Cette dernière coupe, à la fin du repas, a été appelée la « coupe de bénédiction. »

En prononçant la coupe de bénédiction aux Corinthiens, Paul a voulu ramener leur esprit aux quatre expressions de Dieu par rapport à leur Délivrance. Ce sont les mêmes que Jésus veut que nous gardions à l’esprit lorsque nous participons à la Sainte Cène. Cette coupe du jus de la vigne symbolise notre RACHAT à travers le sacrifice de Jésus. Rachat qui inclut notre Sanctification et Rédemption en Jésus.

2 Samuel 4

7 avril 2016
[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_04.mp3]

1Lorsque le fils de Saül apprit qu’Abner était mort à Hébron, ses mains restèrent sans force, et tout Israël fut dans l’épouvante.

2Le fils de Saül avait deux chefs de bandes, dont l’un s’appelait Baana et l’autre Récab; ils étaient fils de Rimmon de Beéroth, d’entre les fils de Benjamin. -Car Beéroth était regardée comme faisant partie de Benjamin,

3et les Beérothiens s’étaient enfuis à Guitthaïm, où ils ont habité jusqu’à ce jour.

Explication en profondeur sur le baptême

7 avril 2016

Nyangwira vivait en Afrique centrale. Elle ne considérait pas le baptême comme une simple option. Elle avait étudié la Bible avec ferveur pendant plus d’un an et avait hâte de devenir une chrétienne.
Un soir, elle fit part à son mari de ce qu’elle avait appris. Hors de lui, il cria : — « Je ne veux pas de cette religion chez moi. Si tu persévères dans cette voie, je te tuerai. »
Malgré les menaces, Nyangwira continua cependant à étudier la Bible. Elle fut bientôt prête pour le baptême.
Avant de quitter sa maison pour se rendre à la cérémonie baptismale, Nyangwira se mit respectueusement à genoux aux pieds de son mari et lui annonça qu’elle allait être baptisée. Il sortit alors son grand couteau de chasse et cria : — « Je t’avais dit que je ne voulais pas entendre parler de ton baptême ; que le jour où tu te ferais baptiser, je te tuerais. »
Résolue toutefois à suivre son Seigneur, Nyangwira se mit en route, les menaces de son mari résonnant encore dans ses oreilles.
Avant de pénétrer dans l’eau, elle confessa ses péchés et consacra sa vie à son Sauveur, ne sachant pas si elle ne devrait pas mourir pour lui ce jour même. Mais la paix emplit son cœur alors qu’elle était baptisée.
De retour à la maison, elle apporta le couteau à son mari. — « As-tu été baptisée ? » lui demanda-t-il, courroucé. — « Oui, répondit-elle simplement, voici le couteau. » — « Es-tu prête à être tuée ? » — « Oui. »
Stupéfait de son courage, son mari n’eut plus jamais le désir de la tuer.

L’IMPORTANCE DU BAPTÊME. Vaut-il la peine de risquer sa vie pour être baptisé ? Dieu exige-t-il réellement le baptême ? Le salut en dépend-il ?

L’EXEMPLE DE JÉSUS. Un jour, Jésus quitta son atelier de charpentier à Nazareth, salua sa famille et se rendit sur les rives du Jourdain où son cousin Jean prêchait. S’approchant de lui, il lui demanda de le baptiser. Surpris par cette requête, Jean essaya de le dissuader : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi et c’est toi qui viens à moi ? »
« Jésus lui répondit : laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi toute justice. » (Matthieu 3 : 13-15).

Le baptême de Jésus fait à jamais de cette ordonnance une exigence divine (Matthieu 3 : 13-17 ; cf. Matthieu 21 : 25). Le baptême est une démarche de justice à laquelle tous peuvent participer. Puisque le Christ — celui qui est sans péché — a été baptisé pour « accomplir toute justice », nous qui sommes pécheurs devons l’être à plus forte raison.

LE COMMANDEMENT DE JÉSUS. À la fin de son ministère, le Christ donna cet ordre à ses disciples : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai prescrit. » (Matthieu 28 : 18-20).

D’après cet ordre de mission, il est clair que le Christ requiert le baptême de ceux qui veulent entrer dans son Église, son royaume spirituel. Par le ministère des disciples, le Saint-Esprit amènera des êtres humains à se repentir, à accepter Jésus comme leur Sauveur et finalement à être baptisés au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit. Leur baptême démontrera qu’ils sont entrés personnellement en relation avec le Christ, et qu’ils ont décidé de vivre en harmonie avec les principes de son royaume de grâce. Le Christ conclut son propos en assurant ses disciples qu’il serait avec eux « tous les jours, jusqu’à la fin du monde ».

Après l’ascension, les apôtres du Christ ont proclamé la nécessité et l’urgence du baptême (Actes 2 : 38 ; 10 : 48 ; 22 : 16). En réponse à leurs appels, des multitudes furent baptisées, créant ainsi ce que le Nouveau Testament appelle l’Église (Actes 2 : 41, 47 ; 8 : 12), fondée sur l’autorité du Père, du Fils et de l’Esprit-Saint.

BAPTÊME ET SALUT. Le Christ a enseigné ceci : « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. » (Marc 16 : 16). Dans l’Église apostolique, le baptême suivait automatiquement l’acceptation du Christ. Il était une confirmation de la foi du nouveau croyant (cf. Actes 8 : 12 ; 16 : 30-34).

Pierre fit référence à l’expérience de Noé pendant le déluge pour illustrer la relation entre baptême et salut. À l’époque précédant le déluge, le péché avait atteint une telle ampleur que Dieu supplia les êtres humains de se repentir, faute de quoi ils seraient détruits. Seules huit personnes crurent, entrèrent dans l’arche et « furent sauvées à travers l’eau ». Pierre ajoute : « Cette eau était une figure du baptême qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement (ou la demande) d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ. » (1 Pierre 3 : 20, 21).

Pierre a ainsi expliqué que nous sommes sauvés par le baptême comme Noé et sa famille furent sauvés à travers l’eau du déluge. C’est bien sûr Dieu, non les eaux, qui sauva Noé. Par analogie, c’est le sang du Christ, non l’eau du baptême, qui enlève le péché du croyant. Mais le baptême, tout comme l’obéissance (de Noé) qui entra dans l’arche, est l’indice d’une “bonne conscience envers Dieu ». Quand un homme s’engage de la sorte, par la puissance de Dieu, le salut rendu possible par la résurrection de Jésus-Christ devient effectif [3]

Cependant, même si le baptême est indéfectiblement lié au salut, il ne le garantit pas systématiquement [4]. Paul voit dans l’exode d’Israël une représentation symbolique du baptême [5]. “Frères, je ne veux pas que vous l’ignoriez ; nos pères ont tous été sous la nuée, ils ont tous passé au travers de la mer, ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, ils ont tous mangé le même aliment spirituel et ils ont tous bu le même breuvage spirituel.” “Baptisés (…) dans la nuée — au— dessus d’eux — et dans la mer — de chaque côté — ”, telle est l’expérience symbolique du baptême des israélites traversant la mer Rouge. Pourtant, malgré cet événement, “la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu” (1 Corinthiens 10 : 1-5). De la même manière aujourd’hui, le baptême n’assure pas automatiquement le salut. “Cela leur est arrivé à titre d’exemple et fut écrit pour nous avertir, nous pour qui la fin du siècle est arrivée. Ainsi donc, que celui qui pense être debout prenne garde de tomber !” (1 Corinthiens 10 : 11, 12).

“UN SEUL BAPTÊME”. La forme du baptême varie parmi les chrétiens. Certains préconisent l’immersion ; d’autres l’aspersion ; d’autres encore l’affusion. La pratique d’un seul baptême est la caractéristique de l’unité générée par l’Esprit dans l’Église de Dieu (Éphésiens 4 : 5). Que dit la Bible au sujet du sens du verbe baptiser, au sujet de la pratique du baptême et de sa signification spirituelle ?

SIGNIFICATION DE “BAPTISER”Ce verbe vient du grec “baptizo”, qui implique l’immersion, car il dérive de “bapto” qui signifie “plonger” [7]. Lorsque le verbe baptiser fait référence au baptême dans l’eau, il exprime l’idée d’immersion, de plongée sous l’eau [8].

Dans le Nouveau Testament, le verbe baptiser est employé :
1. pour désigner le baptême dans l’eau (par exemple Matthieu 3 : 6 ; Marc 1 : 9 ; Actes 2 : 41) ;
2. Comme une métaphore des souffrances et de la mort du Christ (Matthieu 20 : 22, 23 ; Marc 10 : 38, 39 ; Luc 12 : 50) ;
3. Pour annoncer la venue de l’Esprit-Saint (Matthieu 3 : 11 ; Marc 1 : 8 ; Luc 3 : 16 ; Jean 1 : 33 ; Actes 1 : 5 ; 11 : 16) ;
4. Pour les ablutions ou la purification rituelle des mains (Marc 7 : 3, 4 ; Luc 11 : 38). Ce dernier usage ne justifie pas le baptême par aspersion, car il fait simplement référence à la purification d’impuretés cérémonielles par le moyen de l’eau. L’Écriture utilise le mot baptême à la fois pour désigner le baptême dans l’eau et la mort du Christ (Matthieu 3 : 7 ; 20 : 22).

J. K. HOWARD observe que le Nouveau Testament n’offre “aucune preuve que l’aspersion fut un jour une pratique apostolique. Tout prouve au contraire qu’elle a été introduite plus tardivement.”

  LE BAPTÊME DANS LE NOUVEAU TESTAMENT. Les références du Nouveau Testament au baptême dans l’eau impliquent l’immersion. Nous lisons que Jean baptisait dans le Jourdain (Matthieu 3 : 6 ; cf. Marc 1 : 5) et “à Enon, près de Salim, parce qu’il y avait beaucoup d’eau” (Jean 3 : 23). Seule l’immersion exigeait une telle quantité d’eau.

Jean plongea Jésus dans l’eau. Il le baptisa “dans le Jourdain”. Après quoi, Jésus “sortit” de l’eau (Matthieu 3 : 16 ; cf. Marc 1 : 9, 10).

L’Église apostolique pratiqua elle aussi le baptême “par immersion”. Lorsque l’évangéliste Philippe baptisa l’eunuque éthiopien, “tous deux descendirent dans l’eau” et en “remontèrent” (Actes 8 : 38, 39).

LE BAPTÊME DANS L’HISTOIRE. Avant l’ère chrétienne, les Juifs baptisaient leurs prosélytes par immersion. À Qumran, les Esséniens suivaient la même pratique, baptisant membres et convertis.

Des dessins dans les catacombes et les églises, des parterres en mosaïques, des murs, plafonds et bas-reliefs sculptés, des ornementations dans les éditions anciennes du Nouveau Testament surgissent “la preuve indiscutable que l’immersion était la pratique normale de l’Église chrétienne pendant les dix à quatorze premiers siècles de son histoire”. Les baptistères dans les anciennes cathédrales, dans les églises et vestiges en Afrique du Nord, en Turquie, en Italie en France et partout ailleurs attestent l’ancienneté de cette pratique.

LA SIGNIFICATION DU BAPTÊME.  La signification du baptême est intimement liée à la manière dont il est pratiqué. Alfred PLUMMER dit ceci : “Ce n’est que si le baptême est administré par immersion qu’on peut en saisir la pleine signification.”
UN SYMBOLE DE LA MORT ET DE LA RÉSURRECTION DU CHRIST. Les eaux qui submergent symbolisent le trouble et l’affliction oppressante (Psaume 42 : 7 ; 69 : 2 ; 124 : 4, 5). De la même manière, le baptême de Jésus dans l’eau correspond à une proclamation prophétique de ses souffrances, de sa mort et de son ensevelissement (Marc 10 : 38 ; Luc 12 : 50). Sa sortie de l’eau signifie sa résurrection à venir (Romains 6 : 3-5).

Le baptême n’aurait jamais signifié symboliquement la passion du Christ “si l’Église apostolique avait pratiqué un mode de baptême autre que l’immersion”. Dès lors, “l’argument le plus fort en faveur de l’immersion est d’ordre théologique ”.

MORT AU PÉCHÉ ET VIVANT POUR DIEU. Par le baptême, les croyants revivent la passion du Seigneur. Voici ce qu’en dit Paul : “Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d’entre les morts (…) de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.” (Romains 6 : 3, 4).

L’intimité de la relation entre le croyant et le Christ est révélée au travers des expressions “baptisée en Christ-Jésus”, “baptisée en sa mort”, et “ensevelie avec lui par le baptême”. HOWARD a noté ceci : “Dans l’acte symbolique du baptême, le croyant fait l’expérience de la mort du Christ, en ce sens réel qu’elle est sa propre mort ; de même aussi, la résurrection du Christ devient sa résurrection.” Qui implique pour le croyant cette participation à la passion du Seigneur ?

  1. LA MORT AU PÉCHÉ. Dans le baptême, les croyants sont “devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort.” (Romains 6 : 5). Ils ont été crucifiés avec le Christ (Galates 2 : 20). Voici ce que cela implique : “Nous savons que notre vieille nature a été crucifiée avec lui, afin que ce corps de péché soit réduit à l’impuissance et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est quitte du péché.” (Romains 6 : 6-8).

Les croyants ont renoncé à leur ancien style de vie. Morts au péché, ils apportent la preuve que “les choses anciennes sont passées” (2 Corinthiens 5 : 17). Leur vie est cachée avec le Christ en Dieu. Le baptême symbolise la crucifixion de la vie passée. Ce n’est pas seulement une mort, mais aussi un ensevelissement. Nous sommes “ensevelis avec lui par le baptême” (Colossiens 2 : 12). De même que la mort d’une personne est suivie de son ensevelissement, de même lorsque le croyant descend dans le baptistère, sa vie passée qui est morte quand il a accepté Jésus-Christ se trouve ensevelie.

Par le baptême, les croyants renoncent au monde, obéissant ainsi au commandement : “Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur.” (2 Corinthiens 6 : 17). Les candidats rendent ainsi publics leur renoncement à Satan et leur choix à vivre avec le Christ.

Dans l’Église apostolique, l’appel à la repentance incluait l’appel au baptême (Actes 2 : 38). Le baptême signifie donc également une authentique repentance. Les croyants renoncent à leurs transgressions de la loi et obtiennent le pardon des péchés grâce au sang de Jésus-Christ. La cérémonie baptismale est une démonstration d’une purification intérieure — celle des péchés qui ont été confessés.

2. VIVRE POUR DIEU. La puissance du Christ ressuscité est à l’œuvre dans notre vie. Elle nous permet de marcher en nouveauté de vie (Romains 6 : 4) — morts que nous sommes au péché –, car nous sommes “vivants pour Dieu en Christ-Jésus” (Romains 6 : 11). Nous rendons témoignage que le seul espoir de victoire sur notre vieille nature réside dans la grâce du Seigneur ressuscité qui nous a donné une vie spirituelle nouvelle, au travers de la puissance créatrice de l’Esprit-Saint. Cette vie nouvelle nous fait accéder à un degré plus élevé de l’expérience humaine ; à de nouvelles valeurs, aspirations et désirs se concrétisant par une consécration à Jésus-Christ. Par le baptême, nous signifions que nous sommes de nouveaux disciples de notre Sauveur.

Vigile matinale 07 Avril

7 avril 2016

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28.19-20

 

Le mandat évangélique — « Allez, faites de toutes les nations des disciples. … Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » Matthieu 28:18, 19. Telles furent les dernières paroles du Christ à ses disciples. Allez jusqu’aux extrémités les plus lointaines de la terre habitée, et sachez que partout où vous irez, vous serez assurés de ma présence.

À nous aussi, ce même mandat est confié. Ordre nous est donné d’aller de l’avant en tant que messagers du Christ pour enseigner, instruire et persuader hommes et femmes, et de souligner à leurs yeux l’importance de la parole de vie. À nous aussi est donnée l’assurance de la présence permanente du Christ. Quelles que soient les difficultés que nous devrons affronter et les épreuves qu’il nous faudra traverser, la bienveillante promesse nous est acquise : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » — Manuscrit 24, 1903.

La dynamique du message — En donnant ses ordres aux disciples, le Christ ne s’est pas contenté de décrire leur tâche, mais il leur a aussi donné le message qu’ils devaient annoncer. Enseignez le monde, dit-il, « à garder tout ce que je vous ai prescrit ». Les disciples devaient enseigner ce que le Christ avait lui-même enseigné : non seulement ce qu’il avait dit personnellement, mais aussi tout ce qu’il avait enseigné par les prophètes et les docteurs de l’Ancien Testament. Tout enseignement humain est exclu. Il n’y a place ni pour la tradition ni pour les théories et les conclusions humaines, ni pour une législation ecclésiastique. « La loi et les prophètes », avec le récit destiné à conserver le souvenir de ses actes : tel est le trésor confié aux disciples pour qu’ils le transmettent au monde. {EV 19.1-3}

L’Évangile doit être présenté, non pas comme une théorie inerte, mais comme une force vivante, capable de transformer la vie. Dieu désire que les objets de sa grâce soient des témoins de sa puissance. — Jésus Christ, 828.

L’Église, dépositaire du message — Nous vivons aujourd’hui les dernières scènes de l’histoire de ce monde. Puissent les humains être saisis de crainte à l’idée de la responsabilité qui est la leur de connaître la vérité. La fin du siècle est arrivée. Un examen lucide de ces questions fera que tous seront amenés à consacrer entièrement leurs personnes et leurs biens à Dieu.

L’obligation solennelle d’avertir le monde de sa ruine prochaine pèse sur nous. De tous côtés, auprès et au loin, des appels à l’aide nous parviennent. L’Église, consacrée de tout cœur à l’œuvre, doit apporter le message à l’humanité : venez au festin de l’Évangile ; le souper est prêt ; venez. Des couronnes, des couronnes immortelles doivent être remportées. Le royaume des cieux doit être reçu en héritage. Un monde qui se meurt dans le péché doit être éclairé. Il faut retrouver la perle égarée. Il faut que les brebis perdues soient ramenées en sécurité dans la bergerie. Qui participera à ces recherches ? Qui apportera la lumière à ceux qui errent dans les ténèbres de l’erreur ? — The Review and Herald, 23 juillet 1895. {EV 20.1-3}

 

 

2 Samuel 3

6 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_03.mp3]

1La guerre dura longtemps entre la maison de Saül et la maison de David. David devenait de plus en plus fort, et la maison de Saül allait en s’affaiblissant.

2Il naquit à David des fils à Hébron. Son premier-né fut Amnon, d’Achinoam de Jizreel;

3le second, Kileab, d’Abigaïl de Carmel, femme de Nabal; le troisième, Absalom, fils de Maaca, fille de Talmaï, roi de Gueschur;

4le quatrième, Adonija, fils de Haggith; le cinquième, Schephathia, fils d’Abithal;

Vigile matinale 06 Avril

6 avril 2016

« Et maintenant, que tardes-tu? Lève-toi, sois baptisé, et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » Actes 22.16

Quand est-on prêt au baptême ?

C’est peut-être la question primordiale. Dans le Nouveau Testament, le bap­tême et l’enseignement allaient de pair (voir Actes 2.41,42). Si l’instruction préalable a été parfois de courte durée, mais intense, comme dans le cas de l’eunuque éthiopien, ce n’était certai­nement pas la règle. Le fait d’être prêt est plus lié à la volonté de s’engager pour Dieu et à la certitude d’être accepté par lui qu’aux connaissances. Mais l’un ne va pas sans l’autre, car le baptême représente un choix impor­tant, comparable au mariage. Il com­porte une cérémonie publique et un engagement personnel. Il est donc sou­haitable que les candidats réfléchissent sérieusement au sens que cet acte prendra pour eux.

Si l’on est submergé par le sentiment d’être inacceptable pour Dieu, et que l’on croit devoir purifier sa vie au préa­lable, on oublie l’essentiel : Jésus est mort pour nous « lorsque nous étions encore pécheurs » (Romains 5.8). On est baptisé en Christ, et non tout seul. S’il était possible de vaincre le péché par soi-même, le Dieu sauveur devien­drait inutile. Le christianisme se fonde sur l’impuissance des pécheurs. Venons donc à Dieu tel que nous sommes.

En participant par le baptême à la mort de Jésus, nous vivons dans l’es­poir de connaître sa résurrection. En attendant, Jésus veut réaliser dans notre vie ce qui est déjà accompli en lui : notre mort au péché et notre nou­velle vie pour Dieu.

Revue Adventiste février 1998

2 Samuel 2

5 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_02.mp3]

1Après cela, David consulta l’Eternel, en disant: Monterai-je dans une des villes de Juda? L’Eternel lui répondit: Monte. David dit: Où monterai-je? Et l’Eternel répondit: A Hébron.

2David y monta, avec ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal.

3David fit aussi monter les gens qui étaient auprès de lui, chacun avec sa maison; et ils habitèrent dans les villes d’Hébron.

4Les hommes de Juda vinrent, et là ils oignirent David pour roi sur la maison de Juda. On informa David que c’étaient les gens de Jabès en Galaad qui avaient enterré Saül.

Vigile matinale 05 Avril

5 avril 2016

« Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ; il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Paul et Silas répondirent : crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison. Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens. » Actes 16.29-33

Le baptême en premier lieu c’est un acte de Dieu à notre encontre. Car durant cette cérémonie, Dieu nous donne son « nom », dès lors nous devenons son enfant. Le Sauveur a fait du baptême le signe de l’entrée dans son royaume spirituel. Il en a fait une condition positive à laquelle doivent se conformer tous ceux qui reconnaissent l’autorité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Aussi nous recevons le don venant du Saint-Esprit. C’est à cette occasion que Dieu a choisie pour donner aux baptisés son Esprit, « je mettrai mon Esprit en vous » Ézéchiel 36 : 27. Ceux qui sont baptisés au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dès leur entrée dans la vie chrétienne, déclarent publiquement qu’ils ont renoncé à suivre Satan et sont devenus membres de la famille royale, enfants du Roi des cieux. Ils ont obéi au commandement : « Sortez du milieu d’eux, et séparez-vous… Ne touchez pas à ce qui est impur. » et la promesse est faite : « Je vous accueillerai, je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles. » 2 Corinthiens 6:17, 18. – {CL 238.1}

En sus de cela, le baptême c’est croire en Dieu qui a le pouvoir de transformer nos vies. Ainsi, crois en Dieu est un prérequis pour se faire baptiser. S’il faut croire, il faut aussi se repentir de ses péchés et de laisser Dieu nous purifier de tous péchés 1 Jean 1 : 9. En conséquence pour que le baptême soit complet, il faut qu’il soit action à la fois du baptisé, de Dieu et de l’église. C’est ce qu’Éveline a choisi de faire ce matin, remettre sa vie entre les mains de Jésus et faire partie du corps du Christ. Les vœux que nous prononçons lors de notre baptême ont une signification très étendue. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, nous sommes ensevelis avec le Christ par le baptême et nous ressuscitons avec lui afin de vivre une vie nouvelle. Notre vie doit être unie à celle du Christ. Désormais le nouveau baptisé doit toujours se rappeler qu’il est consacré à Dieu, au Christ et au Saint-Esprit. Il s’abandonne entièrement à Dieu : corps et biens et sa suprême ambition sont de faire servir à la gloire de Dieu tous les dons qu’il a reçus de sa part. – {CL 238.2}.

2 Samuel 1

4 avril 2016

[audio:http://adventiste.re/files/audio-bible/at/10_2samuel/2sam_01.mp3]

1Après la mort de Saül, David, qui avait battu les Amalécites, était depuis deux jours revenu à Tsiklag.

2Le troisième jour, un homme arriva du camp de Saül, les vêtements déchirés et la tête couverte de terre. Lorsqu’il fut en présence de David, il se jeta par terre et se prosterna.

3David lui dit: D’où viens-tu? Et il lui répondit: Je me suis sauvé du camp d’Israël.

Vigile matinale 04 Avril

4 avril 2016

« Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Actes 2.38

Les premiers chrétiens considéraient le baptême comme la porte d’entrée de l’Église. À la Pentecôte, quand la foule demande que faire pour être sauvé, Pierre répond : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés. » (Actes 2.38.) L’auteur ajoute : « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là furent ajoutées environ trois mille âmes. » (2.41.) Ainsi, à peine cinquante jours après la résurrection, une foule de convertis se joint à la communauté des croyants, grâce au baptême.

Comme celui de Jean, le baptême chrétien signifiait le repentir (2.38) et s’accompagnait d’un changement de vie radical. Après s’être détournés de leurs péchés, les convertis commençaient une vie nouvelle sur les traces du Maître. De plus, le baptême chrétien s’accom­pagnait de la puissance majestueuse de l’Esprit (Actes 19.2-5).

Parmi les auteurs du Nouveau Testament, Paul est celui qui donne le plus de précisions sur cet acte. Le baptême, explique-t-il, montre notre association avec la personne de Jésus : « Nous tous qui avons été baptisés en Christ-Jésus, c’est en sa mort que nous avons été baptisés. Nous avons été ensevelis avec lui dans la mort par le baptême, afin comme Christ est ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père nous aussi nous mar­chions en nouveauté de vie. Si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection. Considérez-vous donc comme morts au péché et comme vivants pour Dieu en Christ-Jésus. » (Romains 6.3-11.) Pour Paul, le baptême indique donc une mort à notre vie de péchés et le début d’une vie nouvelle en Christ.

Revue Adventiste février 1998