Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR L’EGLISE

17 mars 2016

L’Église est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Établie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Évangile. Dès le commencement, Dieu a formé le dessein de révéler par elle sa puissance et sa plénitude. Les hommes qui la composent, ceux qu’il a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, doivent refléter sa gloire. L’Église est la dépositaire des richesses de la grâce du Christ, et c’est par elle que l’amour de Dieu se manifestera finalement de façon puissante et décisive aux « dominations et aux autorités dans les lieux célestes ».

Les promesses merveilleuses de l’Écriture concernant l’Église sont innombrables. Parlant au nom du Seigneur, le prophète Esaïe s’exprime en ces termes: « Ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. »2 Et le prophète Ezéchiel: « Je ferai d’elles [mes brebis] et des environs de ma colline un sujet de bénédiction; j’enverrai la pluie en son temps, et ce sera une pluie de bénédiction […] J’établirai pour elles une plantation qui aura du renom; elles ne seront plus consumées par la faim dans le pays, et elles ne porteront plus l’opprobre des nations. Et elles sauront que moi, l’Éternel, leur Dieu, je suis avec elles, et qu’elles sont mon peuple, elles, la maison d’Israël, dit le Seigneur, l’Éternel. Vous, mes brebis, brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes; moi, je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel. » {CP 11.1-2}

Le prophète Esaïe dit encore: « Vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, vous, et mon serviteur que j’ai choisi, afin que vous le sachiez, que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: Avant moi il n’a point été formé de Dieu, et après moi il n’y en aura point. C’est moi, moi qui suis l’Éternel, et hors moi il n’y a point de sauveur. C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, ce n’est point parmi vous un dieu étranger; vous êtes mes témoins, dit l’Éternel […] Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. »

« Au temps de la grâce je t’exaucerai, et au jour du salut je te secourrai; je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour relever le pays, et pour distribuer les héritages désolés; pour dire aux captifs: Sortez! et à ceux qui sont dans les ténèbres: Paraissez! Ils paîtront sur les chemins, et ils trouveront des pâturages sur tous les coteaux. Ils n’auront pas faim et ils n’auront pas soif; le mirage et le soleil ne les feront plus souffrir; car celui qui a pitié d’eux sera leur guide, et il les conduira vers des sources d’eaux. Je changerai toutes mes montagnes en chemins, et mes routes seront frayées […]» Cieux, réjouissez-vous! Terre, sois dans l’allégresse! Montagnes, éclatez en cris de joie! Car l’Éternel console son peuple, il a pitié de ses malheureux. Sion disait: L’Éternel m’abandonne, le Seigneur m’oublie! — Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point. Voici, je t’ai gravée sur mes mains, tes murs sont toujours devant mes yeux. »5 {CP 12.1-3}

L’Église est la forteresse de Dieu, sa cité de refuge, qu’il a placée dans un monde révolté. Toute trahison de sa part est une trahison envers celui qui a racheté l’humanité par le sang de son Fils unique. Dès les origines, les âmes fidèles ont constitué l’Église ici-bas. De tout temps, le Seigneur a eu ses sentinelles, qui ont rendu un bon témoignage au milieu de la génération dans laquelle elles vivaient. Elles ont donné le message d’avertissement, et lorsqu’elles ont été appelées à déposer leur armure, d’autres ont repris leur tâche. Dieu a fait avec ses témoins une alliance unissant l’Église de la terre à celle du ciel. Il a envoyé ses anges pour exercer un ministère en faveur de son Église, et les portes de l’enfer n’ont pu prévaloir contre elle.

A travers les siècles de persécutions, de luttes et de ténèbres, Dieu a soutenu cette Église. Pas un nuage n’est venu l’assombrir qu’il n’y ait pourvu. Pas une seule force ennemie ne s’est élevée pour combattre son œuvre qu’il ne l’ait prévue. Tout s’est déroulé comme il l’avait prédit. Il n’a pas abandonné son Église à elle-même; mais par de nombreuses prophéties, il lui a annoncé ce qui arriverait; et ce que son Esprit avait inspiré à ses prophètes s’est réalisé. Tous ses desseins s’accompliront. Sa loi est à la base de son trône, aucune puissance mauvaise ne saurait la détruire. La vérité est inspirée et gardée par Dieu; elle triomphera de tous les obstacles.

Durant les périodes de ténèbres spirituelles, l’Église de Dieu a été comme une cité placée sur une colline. A travers les siècles, de générations en générations, les pures doctrines d’en haut se sont développées dans son sein. Quelque faible et imparfaite qu’elle puisse paraître, elle est néanmoins l’unique objet sur lequel Dieu jette, d’une manière toute spéciale, un suprême regard. Elle est le théâtre de sa grâce, l’endroit où il se plaît à révéler sa puissance qui transforme les cœurs. {CP 13.1-3}

Vigile matinale 17 mars

17 mars 2016

« Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier. » Colossiens 1.17-18

La Bible nous apprend que c’est Jésus qui est la tête du corps de l’Église, il est le chef de l’Église .Il n’y a pas plusieurs chef, il y en a qu’un seul, c’est Jésus-Christ .AMEN !
Que je sois un bras, un genou, ou un orteil de ce corps, Jésus demeure la tête, c’est lui qui donne les ordres, il donne la marche à suivre. Quand la tête dit au corps son va à droite, on va à droite, quand il dit au pied lève-toi, le pied se lève, car la tête, le chef à parler. La route de l’Église est la route tracé par Jésus, c’est lui le chemin, la vérité et la vie. AMEN !
La tête ne peut pas dire quelque chose pour que les autres membres en fassent à leur tête. Tout comme il y a une seule tête, il y a un seul chef, et si un membre du corps veut faire ce qu’il veut cela créera un dysfonctionnement, et ce membre, s’il ne rentre pas dans les rangs, en décidant ne pas suivre les ordres de la tête, il risque d’être retranché, et cela pour le bien du corps. A chaque membre, il a été donné au moins un don spirituel, qui le rend capable d’accomplir une fonction vitale. De même que l’action de chaque membre du corps humain est vitale pour tout le corps, le succès dans l’accomplissement de la mission de l’Église dépend du fonctionnement de chacun des dons spirituels accordés aux membres.

Un corps sans pieds, sans mains, ou sans un de ses organes est un corps handicapé. De même une Église ou tous les membres n’utilisent pas les dons que le Saint-Esprit leur a donné est une Église handicapé. Et si cela se généralise, l’Église sera morte. Imaginez que l’on vous coupe une oreille ou un doigt, ça fait mal n’est-ce pas, de plus on ressent le manque de ce membre coupé. C’est la même chose en ce qui concerne l’Église, quand un membre vient à manquer, tout le corps souffre et le manque se fait sentir. Aucune raison ne justifie de laisser nos dons spirituels en sommeil, le maître nous demandera des comptes à son retour. Puisse Dieu nous aider à comprendre que nous sommes tous des membres importants de son Église, que nous avons tous quelque chose à apporter, peu importe notre âge, notre condition sociale, aussi minime que soit cette chose, Jésus-Christ, la tête de l’Église est aussi son chef, et son époux. Laissons-nous diriger par le conducteur par excellence.

Vigile matinale 16 mars

16 mars 2016

« car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. » Ephésiens 5.23-27

Le Christ aime l’Église. Aussi désire-t-il accomplir de grandes choses pour elle ; il a voulu qu’elle fût « placée à ses côtés comme une fiancée resplendissante de gloire et de beauté » (Kuen). Il la nourrit avec tendresse et l’entoure de ses soins comme quelqu’un le ferait pour son propre corps (voir verset 29). Il veut entretenir avec l’Église des relations si étroites que l’on peut dire que lui et elle forme « un seul être » (verset 31, Kuen). Comment pourrait-on mieux exprimer par le langage humain un aussi grand amour ?
De telles manifestations d’amour de la part du Christ en faveur de son Église devraient susciter une réponse de sa part. « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » (1 Jean 4 :19.) Cela doit s’exprimer par une attitude de fidélité, de loyauté et d’obéissance. « Si vous m’aimez, gardez mes commandements.» (Jean 14 : 15.)

Trop souvent, l’Église n’a pas compris l’obéissance aux commandements à la lumière de l’enseignement du Sauveur: «Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Mat. 22 : 37-39.) Un tel idéal n’a rien à voir avec le formalisme religieux. «Veuillez observer ici que l’obéissance n’est pas seulement une soumission  extérieure, mais un service d’amour. … Une obéissance, une soumission qui a l’amour pour mobile, voilà la véritable preuve de notre conversion. » — Vers Jésus, p. 51, 52, chap. « La pierre de touche ».

« Être juste, c’est être saint, c’est ressembler à Dieu», et «Dieu est amour». (1 Jean 4: 16.) C’est obéir à la loi de Dieu ; car «tous ses commandements sont justes». (Rom. 13 :10.) «La justice, c’est l’amour, et l’amour est la caractéristique et la vie même de Dieu. » — Une vie meilleure, p. 30,31, chap. « Les béatitudes ».

Ce qui intéresse avant tout le Christ en tant qu’Époux, c’est de savoir si l’Église, son Épouse mystique, l’aime vraiment. Sait-elle à quel point je l’aime ? A-t-elle vu la marque de mon grand amour dans tout ce que j’ai accompli et continue d’accomplir pour elle ? Puisqu’elle déclare m’aimer et obéir à ma Parole, m’aime-t-elle de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa pensée ?

Par J.W. Lehmann

Vigile matinale 15 mars

15 mars 2016

 « Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » Éphésiens 2.19-22

Il en est de même aujourd’hui du peuple de Dieu, du véritable Israël comme de l’ancien. Quoique dispersé sur toute la terre, il n’est qu’un pèlerin dont la cité est au ciel. Pour faire partie de la famille du Seigneur, il faut sortir du monde et se séparer de toutes ses influences néfastes. Le peuple de Dieu ne doit avoir aucun rapport avec une forme quelconque d’idolâtrie. Il doit s’efforcer d’atteindre les sommets les plus élevés et ainsi se distinguer du monde. Dieu déclare: « Je vous recevrai comme membres de ma famille royale, comme enfants du Roi des cieux. »

Alors si nous croyons à la vérité, nos actions seront différentes de celles des pécheurs. Notre citoyenneté est dans les cieux. Comme nous devrions réaliser plus clairement la valeur des promesses que le Seigneur nous a faites et comme nous devrions apprécier plus profondément l’honneur qu’il nous a accordé! Le Seigneur ne peut pas offrir aux mortels un plus grand honneur que de les adopter dans sa famille en leur donnant le privilège de l’appeler Père. On ne déchoit pas en devenant des enfants de Dieu.

Nous sommes étrangers et voyageurs dans ce monde. Nous devons attendre, veiller, prier et travailler. Notre esprit, notre âme, nos cœurs tout entiers ont été rachetés par le sang du Fils de Dieu. En particulier, nous ne devons pas nous sentir obligés d’obéir à la mode. Que notre vêtement soit net et modeste, selon les conseils de la parole inspirée. Si nos cœurs sont unis au Christ, nous désirerons être revêtus de sa justice. Rien dans notre personne n’attirera l’attention ou ne provoquera des attaques. Christianisme — Que de gens ne savent pas ce que signifie ce mot! Ce ne sont pas les apparences qui montrent qu’on est chrétien, mais c’est une vie tissée avec celle de Jésus.

Cela signifie que nous sommes revêtus de la robe de justice du Christ.

Ce sont les citoyens du ciel qui font les meilleurs citoyens  de la terre. Celui qui comprend ses devoirs envers Dieu comprendra aussi ses devoirs envers ses semblables. {PG 57.2-7}

Vigile matinale 14 mars

14 mars 2016

 « Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Ephésiens  1.22-23

Que tous ces titres de dignité empruntés aux pouvoirs d’ici-bas désignent des ordres divers parmi les intelligences célestes ; que nous devions entendre par là seulement les anges restés purs, ou les anges déchus, également assujettis à la puissance du Christ ; que ces noms puissent s’appliquer à des pouvoirs de la terre ou uniquement à des êtres célestes (Philippiens 2.9-11 et surtout Colossiens 1.16-20, ), quelque idée qu’on se fasse sur ces questions, la grande pensée de l’apôtre doit ici arrêter toute l’attention, et cette pensée, c’est que Christ est élevé au-dessus de tout ce qui est créé, de quelque nom qu’on le nomme, (Philippiens 2.9) soit dans le temps, soit dans l’éternité : Dieu a mis toutes choses sous ses pieds ! (Psaumes 8.7 ; 1Corinthiens 15.27) Tel est l’objet de la contemplation du chrétien, le fondement de son espérance, la source de sa force ; car ce vainqueur tout-puissant est son Sauveur. En Grec : «Et il l’a donné pour Chef sur toutes choses à l’Église.» Donné signifie, par hébraïsme, établi, institué (Éphésiens 4.11 ; comparez avec  1Corinthiens 12.28) ; mais ce mot peut très bien aussi retenir son sens ordinaire. (Jean 3.16) – Dominateur sur tout l’univers, (Éphésiens 1.21, 22) Christ est, dans un sens spécial, donné pour chef suprême à l’Église.

Ce même Jésus-Christ, ainsi élevé au-dessus de la création tout entière, ayant toute puissance au ciel et sur la terre, est spécialement le Chef de l’Église : (Colossiens 1.16-18) il en est la tête (Grec :), «elle est son corps» Cette image, si admirable de justesse et de profondeur, à la fois si facile à saisir et mystérieuse revient souvent sous la plume de Paul. (Romains 12.5 ; 1Corinthiens 6.15 ; 10.16, 17 ; 12.12, 13,27 ; Colossiens 1.18, 22,24) Elle nous fait pénétrer dans le rapport intime, vivant, réel, qui existe entre Christ et son Église. La volonté, la pensée, la vie, tout dépend de la tête, le reste du corps n’est rien sans elle, ne subsiste que par elle. Tel est Christ à l’égard de l’Église. Cette Église, corps de Christ, est encore appelée ici la plénitude de Celui qui accomplit (ou remplit) tout en tous, c’est à dire la plénitude de Christ lui-même. Comment exposer la pensée profonde de l’apôtre, rendue plus difficile encore par les termes mêmes de l’original, et qui tous ont été expliqués de tant de manières différentes ?

L’Église est la plénitude de Christ, dans un sens passif, c’est-à-dire que ce n’est pas elle qui remplit ou complète Christ, comme étant son corps (idée de Calvin et d’autres) ; mais, au contraire, c’est Christ qui la remplit de sa présence, de sa gloire, de toutes ses grâces, de sa vie, en un mot, de lui-même. C’est en elle qu’il manifeste sa gloire, ses perfections, aux yeux de l’univers entier, et ainsi il  remplit et accomplit tout en tous.

Non seulement il accomplit toute l’œuvre divine en chacun des membres de son corps, jusqu’à ce qu’ils parviennent «à la stature de sa plénitude,» (Éphésiens 4.13) mais il remplit la création tout entière (Éphésiens 1.10) et la conduit aux fins voulues par le conseil et la sagesse de Dieu. (Éphésiens 1.21,22 ; Colossiens 1.16-18) D’autres entendent par «Celui qui remplit tout en tous» Dieu le Père, dont la plénitude de la divinité habite en Christ et en son Église. (Colossiens 2.9 ; Éphésiens 3.19) Cette pensée est vraie au fond et dans les résultats définitifs de la rédemption ; mais l’ensemble de notre passage, son sens immédiat conduit plutôt à l’interprétation indiquée d’abord, car évidemment l’apôtre y décrit les rapports profonds, l’unité vivante de Christ et de l’Église, qui est son corps et sa plénitude.

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

Vigile matinale 13 mars

13 mars 2016

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » Ephésiens 4.11-15

Quand nous avons accepté le Christ comme notre Rédempteur, nous avons par là même accepter les conditions à remplir pour devenir des ouvriers avec Dieu. Nous avons conclu avec le Seigneur une alliance aux termes de laquelle nous nous engagions à lui appartenir entièrement; comme de fidèles dispensateurs de la grâce du Christ, pour travailler à l’édification de son royaume dans le monde. Chaque disciple a le devoir de consacrer toutes ses facultés — celles de l’esprit, de l’âme et du corps — à celui qui a payé de sa personne la rançon de nos vies. Nous nous sommes engagés comme soldats, pour entrer dans le service actif, pour subir des épreuves, des humiliations et des blâmes, pour combattre le bon combat de la foi, en suivant les traces du Chef de notre salut. {Év 553.1}

Dans l’Église, les responsables sont nommés en tant qu’ouvriers avec Dieu pour l’édification du corps du Christ. Les pères et les mères qui mettent en pratique la Parole de Dieu sont membres du corps du Christ. Ils élèvent et exhortent leurs enfants selon la Parole de Dieu, entraînant une petite armée à se tenir debout sous la bannière du Christ. Ils sont témoins de Dieu, montrant au monde qu’ils se laissent diriger par le Saint-Esprit. Le Christ est leur modèle et ils élèvent leurs enfants dans la connaissance de Dieu. {LVH 25.2}

Vigile matinale 12 mars

12 mars 2016

« C’est lui qui, lors de l’assemblée au désert, étant avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï et avec nos pères, reçut des oracles vivants, pour nous les donner. » Actes 7.38

Depuis le péché de nos premiers parents, il n’y a plus eu de communication directe entre Dieu et l’homme. C’est entre les mains de son Fils que le Père a remis le monde pour le racheter par son œuvre médiatrice, tout en revendiquant la sainteté et l’autorité de sa loi. Toutes les relations qui ont été établies entre le ciel et notre humanité déchue ont eu le Fils de Dieu pour intermédiaire. C’est le Fils de Dieu qui fit la promesse de la rédemption à nos premiers parents, et c’est lui qui se révéla aux patriarches. Adam, Noé, Abraham, Isaac, Jacob et Moïse connaissaient l’Évangile. Ils attendaient leur salut d’un substitut qui se porterait garant de l’humanité. Ils s’entretenaient avec celui qui devait s’incarner ici-bas, et quelques-uns d’entre eux ont même parlé face à   face avec lui et avec ses anges.

Non seulement Jésus-Christ a été le conducteur des Hébreux à travers le désert, l’Ange en qui était le nom de Jéhovah, et qui, voilé par la colonne de nuée, marchait au désert devant les caravanes d’Israël, mais c’est lui qui donna la loi à ce peuple. C’est Jésus-Christ qui, du Sinaï enflammé, prononça les dix préceptes de la loi de son Père, et c’est lui encore qui remit à Moïse cette loi gravée sur les tables de pierre.{PFC 188.3-4}

Vigile matinale 11 mars

11 mars 2016

L’Église est la communauté des croyants qui confessent Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur. A l’instar du peuple de Dieu de l’ancienne alliance, nous sommes appelés à sortir du monde; nous nous assemblons pour adorer, pour fraterniser, pour nous instruire dans la parole de Dieu, célébrer la sainte Cène, venir en aide à nos semblables et proclamer l’Évangile au monde entier.
L’autorité de l’Église émane du Christ, qui est la Parole incarnée, et de la Bible, qui est la Parole écrite.
L’Église est la famille de Dieu; adoptés par le Seigneur comme ses enfants, ses membres vivent selon les statuts de la nouvelle alliance.
L’Église est le corps du Christ, une communauté de foi dont il est lui-même la tête.
L’Église est l’épouse pour laquelle le Christ est mort afin de la sanctifier et de la  purifier. A son retour triomphal, il la fera paraître devant lui comme une Église   glorieuse,  fidèle à travers les âges, rachetée par son sang, sans tache, ni ride, mais sainte et  irrépréhensible.

« Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » Genèse 12.3
Les Israélites semblaient ne pas pouvoir ou ne pas vouloir comprendre le dessein du Seigneur envers les païens. C’était pourtant ce dessein qui avait fait d’eux un peuple à part, une nation indépendante. Abraham, leur ancêtre, avec qui une alliance fut conclue, avait été appelé à sortir de sa parenté et de son pays pour porter la lumière aux païens. Bien qu’il ait reçu la promesse d’avoir une postérité nombreuse comme le sable de la mer, ce n’était pas pour un but égoïste qu’il devait devenir le fondateur d’une grande nation au pays de Canaan. L’alliance que le Seigneur avait contractée avec lui embrassait toutes les nations de la terre. « Je te bénirai, avait déclaré l’Éternel, je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »2 {PR 284.1}

Lorsqu’il renouvela son alliance, peu de temps avant la naissance d’Isaac, Dieu fit connaître à nouveau clairement son dessein en faveur de l’humanité. « En lui, affirme-t-il au sujet de l’enfant de la promesse, seront bénies toutes les nations de la terre. »3Et plus tard, l’ange qui rendit visite à Abraham déclara une fois de plus: « Toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité. »4 {PR 284.2}

Toutes les clauses de cette alliance étaient familières aux enfants d’Abraham et aux enfants de ses enfants. Si les Israélites furent délivrés du joug égyptien, c’était pour qu’ils puissent faire du bien aux autres nations, et pour que le nom de Dieu soit connu « par toute la terre ».5 S’ils obéissaient aux exigences divines, ils surpasseraient en sagesse et en intelligence tous les autres peuples. Mais cette supériorité ne serait acquise et maintenue que si, par leur intermédiaire, le dessein de Dieu en faveur de « toutes les nations » pouvait être accompli. {PR 284.3}

L’EXPÉRIENCE DU SALUT ET LE PASSÉ

10 mars 2016

Connaître Dieu, son amour et sa bonté demeure insuffisant. Essayer de s’améliorer soi-même sans le Christ aboutit à un échec. L’expérience d’un salut qui atteint les profondeurs de l’âme ne peut provenir que de Dieu lui-même. Parlant de sa propre expérience, Jésus dit : «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. (…) Si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu.» (Jean 3 : 3, 5)

C’est seulement à travers Jésus-Christ que l’on peut faire l’expérience du salut, «car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel nous puissions être sauvés» (Actes 4 : 12). Jésus dit : «Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.» (Jean 14 : 6).

L’expérience du salut implique la repentance, la confession, le pardon, la justification et la sanctification.

LA REPENTANCE.
Peu de temps avant sa crucifixion, Jésus promit le Saint-Esprit à ses disciples afin qu’il le révèle en convainquant «le monde de péché, de justice et de jugement» (Jean 16 : 8). Quand le Saint-Esprit convainquit les hommes de leur besoin d’un Sauveur à la Pentecôte et quand ceux-ci demandèrent comment ils pouvaient répondre, Pierre leur dit : «Repentez-vous !» (Actes 2 : 37, 38 ; cf. 3 : 19).

1. QU’EST-CE QUE LA REPENTANCE ?
Le mot «repentance » est la traduction du mot hébreu «nacham», qui signifie «regretter», «se  repentir». L’équivalent en grec, «metanoeo», signifie «changer de mentalité», «ressentir du remords», «se repentir». La repentance authentique résulte d’un changement d’attitude envers Dieu et envers le péché. L’Esprit de Dieu convainc ceux qui le reçoivent du caractère sérieux du péché en leur faisant prendre conscience de la justice de Dieu et de leur propre perdition. Ils font ainsi l’expérience du regret et de la culpabilité. Reconnaissant comme vrai que «celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde» (Proverbes 28 : 13), ils peuvent confesser de façon précise leurs péchés. Par l’exercice librement consenti de leur volonté, ils s’abandonnent totalement au Sauveur et renoncent à leur comportement pécheur. Ainsi la repentance atteint son point culminant dans la conversion — un retour du pécheur à Dieu (du grec «epistrophe», «un changement de direction vers», cf. Actes 15 : 3) [2].

La repentance de David, alors que celui-ci avait commis le péché d’adultère et de meurtre, offre un vivant exemple de la manière par laquelle cette expérience prépare le chemin de la victoire sur le péché. Convaincu par l’Esprit, il ressentit du dégoût pour son péché et s’en affligea, assoiffé de pureté : «Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux.» «Aie pitié de moi dans ta bonté ; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions.» «Crée en moi un cœur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé.» (Psaume 51 : 5, 3, 12). L’expérience ultérieure de David démontre que le pardon de Dieu non seulement efface nos péchés mais aussi nous corrige du péché.

Bien que la repentance précède le pardon, elle ne peut permettre au pécheur de s’assurer de la bénédiction divine. En fait, le pécheur ne peut même pas produire de lui-même la repentance — c’est le don de Dieu (Actes 5 : 31 ; cf. Romains 2 : 4). Le Saint-Esprit attire le pécheur au Christ en sorte qu’il puisse trouver la repentance, ce regret sincère de son péché.

2. MOTIVATION DE LA REPENTANCE.
Le Christ a dit : «Quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi.» (Jean 12 : 32). Notre cœur ne peut rester insensible quand nous comprenons que la mort du Christ nous justifie et nous délivre de la condamnation du péché. Il suffit d’imaginer les sentiments d’un condamné à mort attendant l’exécution et recevant à la dernière minute la faveur d’une commutation de sa peine.

En Christ, le pécheur repentant n’est pas seulement pardonné mais acquitté — déclaré juste. Il ne mérite pas une telle grâce, pas plus qu’il ne peut la gagner. Ainsi que Paul le fait remarquer, le Christ mourut pour notre justification alors que nous étions sans force, pécheurs, impies et ennemis de Dieu (Romains 5 : 6-10). Rien ne peut davantage toucher le cœur de l’homme que la vision de cet amour du Christ qui pardonne. Quand les pécheurs contemplent cet insondable amour divin, manifesté à la croix, ils sont alors animés de la plus puissante motivation capable de les amener à la repentance. C’est donc la bonté de Dieu qui nous conduit à la repentance (Romains 2 : 4).

3.LA JUSTIFICATION.
Dans son amour infini et dans sa grâce, le Christ «qui n’a pas connu le péché, il (Dieu) l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu» (2 Corinthiens 5 : 21). Par la foi en Jésus, le croyant reçoit le Saint-Esprit. A travers cette même foi, qui est un don de la grâce de Dieu (Romains 12 : 3 ; Ephésiens 2 : 8), les pécheurs repentants sont justifiés (Romains 3 : 28).

Le mot «justification» est la traduction du grec «dikaioma », signifiant «action ou exigence juste», «règlement », «condamnation judiciaire», «acte de justice», et de «dikaiosis» qui signifie «justification», «vengeance », «acquittement». Le verbe qui s’y rapporte est «dikaioo», signifiant «être déclaré et considéré comme juste», «être acquitté», «être justifié», «être rendu libre, purifié», «justifier», «venger», «faire justice » [3].

En général, le terme «justification», tel qu’il est employé en théologie, désigne «l’acte divin par lequel Dieu déclare juste un pécheur repentant ou le considère comme juste. La justification est le contraire de la condamnation (Romains 5 : 16)» [4]. Le fondement de cette justification est, non pas notre obéissance, mais celle du Christ, car «par un seul décret de justice, la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. (…) Par l’obéissance d’un seul, ils seront en grand nombre rendus justes.» (Romains 5 : 18, 19). Il accorde cette obéissance à ceux qui sont «gratuitement justifiés par sa grâce» (Romains 3 : 24). «Non parce que nous aurions fait des œuvres de justice, mais en vertu de sa propre miséricorde.» (Tite 3 : 5).

Vigile matinale 10 mars

10 mars 2016

 « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise, » 2 Pierre 1.3-4

Comme notre Sauveur, nous sommes ici-bas pour servir Dieu, refléter son caractère et le faire connaître au monde par une vie de service. Mais si nous voulons collaborer avec lui afin de lui devenir semblables et de révéler son caractère, il faut que nous le connaissions tel qu’il est. Nous devons le connaître comme il s’est révélé.

La connaissance de Dieu est à la base de toute véritable éducation. Elle est indispensable à tous ceux qui travaillent au relèvement de leurs semblables. C’est par elle que nous sommes préservés de la tentation, et que notre caractère devient conforme à celui du Très-Haut. La transformation du caractère, la pureté de la vie, l’efficacité du service, la fidélité aux principes rationnels, tout cela dépend d’une juste conception de Dieu. Cette connaissance constitue la préparation essentielle à cette vie et à la vie à venir. {MG 347.1-3}
Explication en profondeur sur l’expérience du Salut