Délivrée des Mauvais Esprits, Partie 3

« Si le Fils vous libère, vous serez alors vraiment libres. » Jean 8:36

Nous allâmes prendre l’autobus pour retourner a Bulawayo. Au bout d’environ une semaine, j’eus un rêve, dont je me souviens encore très bien, même aujourd’hui. Je rêvai que nous étions dans un camp-meeting, et que, pendant la nuit, en levant les yeux, je voyais le visage de Jésus qui me regardait en fronçant les sourcils.

Je m’éveillai soudain et ressentis le besoin de téléphoner à un ami pour lui parler de mon rêve. Il me dit que quelque chose que je faisais déplaisait à Dieu. Nous priâmes ensemble. Le lendemain, je téléphonai à mon amie guérisseuse pour lui dire que j’avais renoncé à l’initiation.

Elle me répondit que je ne survivrais pas, que j’allais tomber malade et mourir. J’eus peur que cela se passe ainsi. Environ un mois plus tard, je tombai malade.

Les pasteurs me dirent que, si je croyais, Dieu me délivrerait. Ils se rendirent dans le bâtiment d’église qui avait été érigé pour une seule journée. Tous les pasteurs qui avaient prêche’ à différents endroits étaient présents, ainsi que les anciens. Tandis qu’ils priaient, je devins de plus en plus faible, au point de perdre connaissance. Lorsque je revins à moi, ils me dirent que j’avais été libérée; que le diable les combattait, mais que cela n’avait pas d’importance, car Jésus m’avait libérée.

Je me sentais faible, fatiguée, je tremblais et je transpirais à cause du combat dans lequel le diable avait utilisé mon corps comme champ de bataille. La conclusion était que j’étais maintenant libre et heureuse. Je fus baptisée pour la troisième fois.

Quelque temps plus tard, je tombai de nouveau malade, et je retournai consulter le médecin, qui prescrivit un électrocardiogramme. Celui-ci révéla que j’avais subi un infarctus du myocarde et que je souffrais d’une arythmie cardiaque en plus de l’infarctus. On essaya sur moi le propanol, qui me réussit très bien, je suis actuellement en traitement. J’ai terminé mes études d’obstétrique avec succès, malgré ma maladie. C’est la grâce de Dieu qui m’a soutenue.

« Le Christ ressent le contrecoup des malheurs de tous ceux qui souffrent. Lorsque de mauvais esprits tourmentent un corps humain, il éprouve les effets de la malédiction; si la fièvre dessèche le courant de la vie, il ressent une intense souffrance. Il est tout aussi désireux de guérir les malades aujourd’hui qu’Il ne l’était quand Il vivait sur la terre » (Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 825).

Mémorisez ce verset:
« J’ai la certitude que rien ne peut nous séparer de son amour: ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni d’autres autorités ou puissances célestes, ni le présent, ni l’avenir, ni les forces d’en haut. ni celles d’en bas, ni aucune autre chose créée, rien ne pourra jamais nous séparer de l’amour que Dieu nous a manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:38, 39).

Pépite de santé :
La foi exerce une influence importante et direct sur la santé. »