Un exemple de maîtrise de soi
« Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. » 1 Pierre 2: 22, 23
L’un des traits les plus nobles du caractère chrétien est la maîtrise de soi. Nous devrions imiter l’exemple de Jésus qui, injurié, ne rendait point d’injures, «mais s’en remettait à celui qui juge justement». Notre Seigneur a supporté les mauvais traitements et la moquerie sans plainte et en silence. Les cruels sévices d’une foule meurtrière, que faisaient exulter son humiliation et ses tortures, ne purent lui arracher une parole de ressentiment ou un regard d’impatience. Majestueux Roi du ciel, il ne pouvait laisser naître en lui un seul sentiment de vengeance. Toute sa vie avait été imprégnée de pitié et d’,amour.
Il semble qu’il y ait un voile devant les yeux de beaucoup de personnes, car elles n’arrivent pas à discerner les choses spirituelles et ne reconnaissent pas les agissements de Satan qui cherche à s’emparer de leur âme. Les croyants ne doivent pas être esclaves de leurs passions ; ils doivent se placer sous le contrôle de l’Esprit de Dieu. Mais plusieurs deviennent les jouets de l’ennemi parce qu’au moment de la tentation, ils s’éloignent de Jésus. …..Nous nous trompons souvent en cherchant à résoudre nos problèmes quotidiens, et cela nous vexe et nous irrite. Nous trébuchons contre ces petites difficultés et en faisons des pierres d’achoppement pour nous-mêmes et les autres. Des bénédictions abondantes découleraient, au contraire, de ces vicissitudes quotidiennes si nous les supportions patiemment, car elles nous fortifieraient en vue de plus grandes difficultés.
Oh ! puissions-nous contrôler nos paroles et nos actions ! …. Que de mal est fait dans le cercle de famille par des propos impatients qui incitent les uns ou les autres à d’aigres répliques. Paroles de vengeance, de propre justification forment ainsi un joug pesant sur votre cou. Hélas ! toutes ces paroles amères vous reviendront en une triste moisson. … N’est-il pas préférable d’oindre notre cœur d’une huile de grâce, afin que, nous plaçant bien au-dessus de toute provocation, nous puissions supporter vexations ou offenses avec l’humilité du Christ ? (E.G. White – Pour mieux connaître Jésus-Christ)