Vers Dieu par la nature
« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. » 1 Corinthiens 2 : 9
Si nos cœurs étaient attendris et soumis à l’amour de Dieu, ils discerneraient sa miséricorde et sa bonté dans le moindre bosquet et dans la profusion des fleurs épanouies si abondamment dans le monde. Les feuilles délicates, les brins d’herbe, les arbres majestueux sont une expression de l’amour de Dieu pour ses enfants. Ils nous disent qu’il prend plaisir à la beauté, et, comme rien n’est aussi beau qu’un caractère parfait, la perfection du caractère de ses enfants fait ses délices. Il désire que nous regardions ses œuvres pour y discerner ses vertus divines, afin que nos cœurs soient attirés vers lui par un élan d’amour.
Dieu désire que les scènes de la nature nous incitent à jouir de la beauté calme et pure dont il orne notre demeure terrestre. Jésus nous dit que le plus puissant monarque qui ait jamais tenu un sceptre n’a pas été vêtu aussi brillamment que de simples fleurs l’ont été par Dieu.
Préparons-nous à entrer par les portes de perles dans la cité de Dieu, dans le ciel de félicité. L’Apocalypse nous donne une idée de ce que nous y verrons : des sources d’eau vive, une rivière aux rives bordées d’arbres éternellement verts sortant, aussi pure que le cristal, du trône de Dieu.
Les glorieuses choses de la nature, que nous admirons tant, ne sont que l’ombre des beautés du paradis.
Mais apprenons déjà cette précieuse leçon : Celui qui prend un si tendre soin de chaque fleur ne s’occupera-t-il pas à plus forte raison de nous, qu’il a créés à son image ? Regardez ces fleurs : Dieu les vêt d’une robe somptueuse, mais pour un jour. Puis elles périssent. Toute la passagère beauté du monde temporel nous parle des trésors de gloire qui nous attendent dans la patrie invisible et éternelle. (E.G. White – Pour mieux connaître Jésus-Christ)