Un Jésus étonnant
« Lorsque Jésus eut achevé ces discours, les foules étaient ébahies de son enseignement, car il les instruisait comme quelqu’un qui a de l’autorité, et non pas comme leurs scribes. » Matthieu 7.28-29
Désormais, Jésus était prêt pour l’étape suivante de son ministère. Il avait été rempli du Saint-Esprit lors de son baptême, il avait établi des limites avec Satan dans le désert en vue des conflits à venir, et il venait de terminer son premier sermon, dans lequel il avait défini les principes de son royaume en des termes très clairs. Il était donc prêt à poursuivre et à étendre son ministère. Mais avant d’étudier ce qu’il fit ensuite, il est intéressant de noter que « les foules étaient ébahies de son enseignement ».
Ceci dit, pourquoi n’aurait-ce pas été le cas ? Tout ce qu’ils savaient de lui, c’est qu’il était un simple charpentier, peu instruit, d’un petit village de Galilée appelé Nazareth. Ce n’était ni un scribe ni un Pharisien, mais un homme ordinaire, un ouvrier. Jésus ne s’était pas assis aux pieds de Gamaliel ou d’un autre enseignant réputé. Il n’était qu’un charpentier de condition modeste. Pourtant, soudainement, il entra en scène et enseigna des choses particulièrement étranges dès le début de son ministère. Son arrivée fut un choc pour l’ensemble des responsables juifs.
Réfléchissez à l’audace dont il faisait preuve lorsqu’il enseignait au peuple. Contrairement aux scribes, il ne récitait pas de longues listes de citations pour prouver qu’il avait raison. En effet, il affirmait avoir de l’autorité. Il utilisait l’expression « Moi je vous dis », plutôt que « untel et untel l’ont affirmé ».
Avez-vous déjà prêté attention à ses affirmations ? Il disait « Je suis venu », et non « Je suis né ». De ce fait, ses auditeurs se demandaient précisément d’où il venait. D’après ses propos, il venait d’auprès de celui qu’il appelait « Mon Père ».
Cependant, la déclaration la plus profonde du Sermon sur la montagne concernant l’identité de Jésus se trouve dans Matthieu 7.22, où il déclara : « Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur ». Il n’hésita pas à insister sur le fait que les gens s’adresseraient à lui en utilisant le terme « Seigneur », un titre divin. Il n’est pas étonnant que les Juifs aient été stupéfaits. Non seulement il enseignait avec autorité, mais il affirmait être Dieu en s’attribuant les prérogatives de Dieu.
Les Juifs étaient ébahis et nous devrions l’être également. Le problème, c’est que ce n’est pas nouveau pour nous. Le monde occidental a l’habitude d’entendre parler de Jésus. Nous devons donc apprendre à le voir avec un regard neuf, afin d’être, nous aussi, ébahis par notre merveilleux Sauveur. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)