L’autorité en action
« Lorsqu’il fut descendu de la montagne, de grandes foules le suivirent. Un lépreux survint, qui se prosternait devant lui en disant : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Il tendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt, il fut pur de sa lèpre. » Matthieu 8.1-3
Il est facile de parler. Tout le monde peut faire de grandes déclarations ou des prédications convaincantes. Il y a quelques années, un pasteur est venu en ville, proclamant que si les gens avaient réellement la foi, ils pouvaient quitter ses réunions et « ne plus jamais pécher ». J’avais déjà entendu ce genre d’affirmation. Il m’est arrivé de le dire, autrefois. J’aurais été plus impressionné si l’homme avait dit qu’il avait une telle foi qu’il allait quitter l’auditorium sous nos yeux, se rendre auprès du lac et marcher sur l’eau. La véritable autorité se prouve en action, pas en ayant recours à des paroles vaines.
Jésus avait une grande autorité qu’il exprimait non seulement en paroles, mais aussi par ce qu’il faisait. Voilà ce dont il s’agit dans Matthieu 8 et 9. Les chapitres 5 à 7 nous présentent Jésus comme un maître ayant une grande autorité (voir Matthieu 7.29), puis suivent deux chapitres montrant qu’il avait une réelle autorité en action également. Une fois encore, il impressionna les foules par son autorité (Matthieu 7.27,29 ; 9.33).
La vie de Jésus était organisée, tout comme l’Évangile de Matthieu est structuré. Entre Matthieu 8.1 et 9.33, Jésus accomplit neuf miracles, démontrant ainsi son autorité d’une façon qui ne laisse aucun doute sur son identité. Lors du premier miracle, Jésus guérit un lépreux. La lèpre était la maladie la plus redoutée du monde antique. L’ostracisme social venait s’ajouter à la dégradation physique.
Dès que le diagnostic était établi, les lépreux étaient bannis de la société. Ils devaient quitter leur famille et leurs amis, se couvrir le visage et crier « Impur ! » partout où ils allaient.
Pourtant, Jésus pouvait guérir même les lépreux. Il pouvait exercer son autorité sur cette maladie si redoutée. Les huit miracles qui suivent montrent qu’il avait autorité non seulement sur la maladie, mais aussi sur les forces de la nature et sur le monde des démons.
Pour conclure ce passage sur l’autorité de Jésus, Matthieu écrit : « Les foules, étonnées, disaient : Jamais rien de semblable ne s’est vu en Israël » (Matthieu 9.33).
Non seulement Jésus parlait comme Dieu, mais il agissait comme Dieu. Il avait et il a toute autorité. Cette autorité peut nous purifier, comme elle purifiait les lépreux il y a deux mille ans. (Ggeorge Knight – Tournez les yeux vers Jésus)
