Un évangéliste par excellence
« Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et savais qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; celui qui boira de l’eau que moi, je lui donnerai, celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Jean 4.10-14
Dans le dialogue entre Jésus et la Samaritaine, il est intéressant de souligner qu’il refusa d’argumenter avec elle. À plusieurs reprises, elle essaya pourtant de l’encourager à débattre avec lui : « Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père ? » Sais-tu que Jacob est notre Père (verset 12) ? Quel est le lieu approprié pour adorer Dieu ? Sur cette montagne ou à Jérusalem (verset 20) ? Certains maîtres juifs seraient entrés dans la controverse sur ces deux sujets.
Cependant, Jésus refusa d’aller dans ce sens. Au contraire, il resta concentré sur son objectif, à savoir lui révéler la vérité de l’Évangile. Finalement, sans s’accrocher avec elle sur certains sujets sensibles et en restant fidèle au message évangélique, il parvint à la convaincre.
Jésus offrit à la Samaritaine une eau vive. L’eau vive est une eau qui provient d’une source ou d’un torrent ; elle est généralement meilleure que l’eau tirée d’un puits. Mais la femme savait bien qu’il n’y avait pas de source là où ils se trouvaient. De plus, elle avait vu que Jésus n’avait pas de seau et ne pouvait donc pas tirer l’eau du puits. « Qui es-tu ? lui demanda-t-elle alors. Penses-tu être meilleur que Jacob, notre Père ? » Jésus ne fut pas touché par cette attaque si peu subtile. Il réitéra simplement son offre et lui proposa quelque chose de meilleur que ce qu’elle avait. Ce faisant, il fit une déclaration messianique. Dans la pensée juive, l’eau vive n’était pas uniquement de l’eau provenant d’une source ou d’un ruisseau. Cette expression faisait également référence à la période messianique où ils n’auraient « plus soif » (Ésaïe 41.10), à une époque où le sol desséché se transformerait « en étang » et où l’eau jaillirait « dans le désert » (Ésaïe 35.7). Dieu lui-même était « la source d’eau vive » (Jérémie 17.13).
Ce message commença à prendre tout son sens dans l’esprit de la femme samaritaine. Elle aspirait à ce que Jésus pouvait lui offrir (Jean 4.15), même si elle ne savait pas exactement ce dont il s’agissait.
Il est indéniable que notre Sauveur savait comment transmettre son message. Il nous montra ainsi que nous devons apprendre à accepter les autres tels qu’ils sont, à ne pas argumenter et à nous concentrer sur la vérité de l’Évangile. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)
