Accepter la vérité
« La femme lui dit : Je sais que le Messie vient – celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, lui, il nous annoncera tout. Jésus lui dit : C’est moi qui te parle. » Jean 4.25,26
« Va, lui dit-il, appelle ton mari et reviens ici » (Jean 4.16). Cette demande tout à fait inattendue déconcerta probablement la femme samaritaine.
Elle fut vraisemblablement prise de court par cet ordre. « Je n’ai pas de mari », répondit-elle alors (verset 17). Jésus déclara qu’elle disait vrai et souligna qu’elle avait eu cinq maris, mais que l’homme avec lequel elle vivait n’était pas son mari (verset 18).
La femme accusa certainement le coup. Certes, c’était la vérité, mais l’entendre ainsi ne lui fut pas agréable. Elle pensa alors que la meilleure chose à faire était de changer de sujet et de tenir des propos plus neutres : « Je vois que, toi, tu es prophète » (verset 19). Au cas où ça ne fonctionnerait pas, elle pourrait toujours inciter cet homme à débattre du lieu approprié pour adorer (verset 20). Tout, sauf une discussion sur sa vie personnelle. En fait, nous ne sommes pas très différents de la femme samaritaine. Nous sommes prêts à tout pour éviter d’aborder la question des défauts et des péchés que nous chérissons. Dès qu’ils deviennent visibles, nous cherchons à fuir la réalité. Nous agissons tous ainsi ! Notre objectif principal est d’échapper à ce que nous dit notre conscience. Nous changeons de sujet, nous argumentons, nous attaquons, nous fuyons… Peu importe. Tout, plutôt que d’affronter la vérité. Pourtant, c’est le fait d’accepter la vérité qui nous guide vers le royaume. Quand, avec une grande douceur, Jésus montra à la femme samaritaine qu’il connaissait la vérité la concernant, elle essaya d’éluder le sujet. Cependant, elle comprit que désormais, elle ne pouvait plus dissimuler sa triste situation.
La révélation du Christ l’incita à prendre pleinement conscience de ses insuffisances. Il s’agit là d’une vérité spirituelle importante.
Nous ne nous voyons jamais tels que nous sommes jusqu’à ce que nous soyons en présence du Christ, jusqu’à ce que nous comprenions qui nous sommes aux yeux de Dieu. Alors seulement, nous sentons que nous avons besoin de lui, nous aspirons à l’eau de vie qui désaltère (verset 15) et nous désirons rencontrer le Messie qui nous annonce tout (verset 25). La prise de conscience de nos péchés ouvre toujours la porte du salut. Ensuite, nous sommes invités à réclamer l’aide divine. Alors le Christ peut se révéler pleinement : « C’est moi qui te parle » (verset 26). Il s’approche de nous et vient à notre secours.
Père, aide-moi aujourd’hui à faire preuve d’honnêteté avec moi-même et avec toi, afin que tu puisses m’aider, moi qui ai tant besoin de toi. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)
