Je suis mon propre juge

« Le Père ne juge personne, mais il a remis tout le jugement au Fils. » Jean 5.22

C’était une vérité essentielle : Jésus est notre juge.

Nous sommes nombreux à avoir déjà vu des tableaux du jugement dans lesquels le Père est représenté de façon plutôt effrayante, assis sur le trône du jugement, Jésus prostré devant lui et l’implorant pour le salut de ses disciples.

Tout ceci est inexact. Tout d’abord, le Père n’est pas indifférent vis-à-vis de nous, et encore moins effrayant. Il n’a pas besoin d’être supplié par Jésus ou par d’autres. En fait, il « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé » (Jean 3.16-17).

Oubliez l’idée que Dieu est un juge sévère qui doit être adouci par le Christ. Non ! C’est le Père lui-même qui a pris l’initiative du salut, parce qu’il est bon et qu’il s’intéresse à nous.

Non seulement le Père a conçu ce plan mais, d’après Jésus, le Père lui a même confié la responsabilité du jugement. Or, c’est un point particulièrement intéressant, car Jésus nous dit dans Jean 12 qu’il nous confie à son tour cette responsabilité.

Avez-vous du mal à le croire ? Prêtez donc attention à ses paroles : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a bien un juge : c’est la parole que j’ai dite qui le jugera au dernier jour » (Jean 12.47-48) .

Certes, Jésus déclara que ce sont ses paroles qui, en fin de compte, jugeront. Mais réfléchissez aux implications de cette déclaration : c’est vous et moi qui prenons la décision d’accepter ou de refuser les paroles de Jésus. L’endroit où nous voulons passer l’éternité dépend de notre positionnement. La question est de connaître la relation que nous entretenons avec Dieu par sa Parole. Ainsi, nous pouvons dire que nous sommes notre propre juge.

Cette même vérité est exprimée dans Jean 3.36 : « Celui qui met sa foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse d’obéir au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui ».

Nous devons prendre très au sérieux les occasions et les responsabilités que Dieu donne à chacun d’entre nous en Jésus. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )