Comment voyons-nous ?
« À leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait retrouvé la vue. Il leur dit : Il a mis de la boue sur mes yeux, je me suis lavé et je vois. Aussi quelques-uns des Pharisiens disaient : Cet homme n’est pas issu de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme pécheur peut-il produire de tels signes ? Et il y avait division parmi eux. Ils disent encore à l’aveugle : Toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? Il répondit : C’est un prophète. » Jean 9.15-17
Pour la plupart d’entre nous, le fait de voir est capital. Nous ne pouvons imaginer ce qu’implique le fait d’être aveugle, encore moins d’être né ainsi. Nous nous efforçons donc de protéger notre vue, car nos yeux sont précieux.
Dans Jean 9, nous trouvons le récit de Jésus guérissant un homme aveugle. Ce n’est pas un événement très fréquent aujourd’hui, et ce n’était pas non plus le cas à l’époque. Tout le monde fut stupéfait.
Jésus accomplit donc un miracle étonnant. Pour les Juifs, le problème repose sur le fait qu’il eut lieu un jour de sabbat. Les Pharisiens décidèrent donc d’intervenir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’après avoir interrogé l’homme qui avait été guéri, ils n’y voyaient pas clair. En tant que groupe, ils ne savaient que penser. Certains se demandèrent si cette guérison avait réellement eu lieu et ils interrogèrent même les parents de l’homme guéri. Ne pouvant plus nier les faits, ils furent donc confrontés à un problème. Certains disaient qu’un homme accomplissant de telles choses un jour de sabbat ne pouvait être « issu de Dieu ». En revanche, d’autres affirmaient qu’un pécheur ne pouvait faire un tel miracle. En fait, ils n’y voyaient vraiment pas clair.
Il y avait aussi les parents. Ils n’avaient aucun doute sur le fait que leur fils était né aveugle et qu’il voyait désormais normalement. Mais ils se laissèrent envahir par la peur d’être rejetés de la synagogue et de perdre leur statut social dans la communauté, ce qui brouilla leur vision de la situation. Enfin, l’homme lui-même. Pour lui, le plus important était de voir, ce qui était totalement nouveau.
Il savait qu’il avait été l’objet d’un miracle exceptionnel. Quand on lui demanda qui était Jésus, il répondit d’abord que c’était un prophète (Jean 9.17), puis il reconnut qu’il était le Seigneur et il se prosterna devant lui (verset 38). L’homme guéri se mit à voir par les yeux de la foi. Qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Comment va notre vision spirituelle ?
Père, aide-moi s’il te plaît à te voir plus clairement. Aide-moi à éloigner la peur qui peut altérer ma vision des choses. Permets-moi de voir toujours plus clairement avec les yeux de la foi. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )