Voir Dieu
« Les Pharisiens appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle et lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. Il répondit : Si c’est un pécheur, je ne sais pas ; je sais une chose : j’étais aveugle, maintenant je vois. Ils lui dirent : Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas entendu ; pourquoi voulez-vous l’entendre à nouveau ? Voulez-vous, vous aussi, devenir ses disciples ? » Jean 9.24-27
C’était une réponse pleine de courage… L’homme était né aveugle, mais il n’avait manifestement aucun problème dans le domaine des capacités intellectuelles et il était rempli de foi.
Il avait été l’objet d’un miracle de la part de Jésus, et il était prêt à défendre ce à quoi il croyait, même devant des gens puissants. Il ne craignait pas d’être rejeté.
Certes, il ne comprenait pas ce que Jésus avait fait, mais il savait qu’il avait été guéri. C’était devenu l’événement majeur de sa vie. Il voulait désormais suivre Jésus, quoi qu’il lui en coûte.
Ceci irrita au plus haut point les chefs religieux, qui répondirent qu’ils étaient disciples de Moïse. « Nous, nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d’où il est. » (Jean 9.29.)
L’homme qui avait été guéri répondit alors, plein de foi, d’expérience et de lucidité : « Voilà bien ce qui est étonnant, que vous, vous ne sachiez pas d’où il est, alors qu’il m’a ouvert les yeux ! Nous savons que Dieu n’entend pas les pécheurs ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, celui-là, il l’entend. Jamais encore on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si celui-ci n’était pas issu de Dieu, il ne pourrait rien faire. Ils lui répondirent : Toi, tu es né tout entier dans le péché, et c’est toi qui nous instruis ! Et ils le chassèrent dehors. » (versets 30-34.)
L’une des leçons que l’on peut tirer de ce récit est que la vue est en lien direct avec le cœur. Devant un acte si merveilleux de Dieu, on ne peut faire que deux choses : nier avoir été témoin d’un miracle et se laisser remplir par le doute, ou bien reconnaître avoir vu Dieu à l’œuvre et suivre le chemin de la foi.
Il est intéressant de souligner que la façon dont nous voyons nous permet d’avancer dans la direction que nous avons décidé de suivre en voyant Dieu agir. La foi et le doute sont deux attitudes qui s’amplifient au fil du temps. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )