Aveuglement et salut

« Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre ! De nouveau, il se baissa et se mit à écrire sur la terre. Quand ils entendirent cela, ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés. Et il resta seul avec la femme qui était là, au milieu. Alors Jésus se redressa et lui dit : Eh bien, femme, où sont-ils passés ? Personne ne t’a donc condamnée ? Elle répondit : Personne, Seigneur. Jésus dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus. » Jean 8. 7-11

Prise en flagrant délit d’adultère… C’est une phrase explicite. Il n’est pas difficile de comprendre la situation et ce n’est pas une situation très agréable. Elle était devenue un problème.

Bien sûr, un élément manque dans cette histoire. Même les perfectionnistes les plus saints qu’étaient les Pharisiens devaient savoir que l’adultère se commet à deux. Où était donc l’homme ? Le laissèrent-ils partir parce que c’était l’un de leurs amis ? Ou tout avait-il été arrangé pour piéger Jésus ? Après tout, si celui-ci ne condamnait pas la femme, ils pourraient l’accuser d’enfreindre la loi de Moïse. Mais s’il respectait la loi et acceptait de lapider la femme conformément à la loi, ils pourraient le dénoncer auprès des Romains puisqu’il transgresserait leur loi en promulguant une sentence de mort. Quoi qu’il en soit, les Pharisiens seraient manifestement gagnants dans cette affaire. Quelle que soit la décision de Jésus, ils allaient le coincer.

Puis l’homme qui « connaissait ce qui était dans l’homme » se leva. Les propos qu’il adressa alors aux Pharisiens furent à la fois extraordinaires et d’une grande pertinence : ceux qui n’avaient jamais péché devaient jeter la première pierre. Cette suggestion inattendue prit les scribes par surprise, parce qu’ils savaient que la Bible affirmait qu’ils avaient tous péché.

Cependant, au cas où ils ne comprendraient pas, Jésus « se baissa et se mit à écrire sur la terre ». De nombreuses personnes se demandent ce qu’il écrivit, mais les accusateurs de la femme ne posèrent aucune question en le voyant faire. À leur grande honte, ils constatèrent que « les fautes secrètes de leur propre vie étaient là, inscrites devant eux, à commencer par les plus âgés » (Jésus-Christ, p. 456).

L’un après l’autre, tous les hommes partirent, laissant Jésus seul avec cette femme qui posait problème. Contrairement à ce que firent ces accusateurs, Jésus ne lui parla pas de ses péchés. Elle les connaissait trop bien ! Ainsi, Jésus annonça l’Évangile en deux parties à cette femme. Premièrement, il ne la condamna pas, et deuxièmement il lui demanda de changer de vie.

Tel est son message pour nous aujourd’hui. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )