La conséquence ultime de l’aveuglement volontaire
« C’est pourquoi, je vous le dis, tout péché, tout blasphème sera pardonné aux humains, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné, mais quiconque parlera contre l’Esprit saint, il ne lui sera pardonné ni dans ce monde-ci, ni dans le monde à venir. » Matthieu 12.31-32
Un péché impardonnable ! C’est une pensée étonnante quand on réfléchit au ministère de Jésus. Comment peut-il y avoir un péché qu’il ne pardonne pas ? Après tout, hier, nous avons vu qu’il pardonna à une femme prise en flagrant délit d’adultère, et le Nouveau Testament mentionne que Jésus accorde pleinement son pardon pour toutes sortes de péchés. Comment peut-il y avoir un péché si grave qu’il soit impardonnable, dans cette vie ou dans l’éternité ?
Pour le comprendre, nous devons étudier ce texte plus en détail. Il indique clairement que ce péché impardonnable est le péché contre le Saint-Esprit. De quoi s’agit-il ?
Le texte de Jean 16.8 souligne que le rôle principal du Saint-Esprit est de confondre le monde « en matière de péché, de justice et de jugement ». Par conséquent, quand il en est ainsi, je peux réagir de deux façons : soit je tombe à genoux, je confesse mes péchés et je suis pardonné (1 Jean 1.9), soit je dis au Saint-Esprit de me laisser tranquille parce que je ne veux pas qu’il intervienne dans ma vie.
Le rôle du Saint-Esprit est de me convaincre de mon péché par le biais de ma conscience. Ceux qui ont une conscience saine se repentent, mais ceux qui refusent systématiquement l’action du Saint-Esprit développent ce que Paul appelle une conscience « marquée au fer rouge » (1 Timothée 4.2) ou « souillée » (Tite 1.15). Cela signifie que leur conscience ne fonctionne plus. Par conséquent, le Saint-Esprit ne peut plus les toucher. Ainsi, ils ne se repentent pas et ils ne peuvent plus être pardonnés. Ce n’est pas un hasard si Jésus proposa cet enseignement alors que les chefs juifs cherchaient à montrer que son ministère venait de Satan (Matthieu 12.27). Même si de nombreux signes leur montraient pourtant que c’était le contraire, en ignorant l’action du Saint-Esprit , ils se jugeaient eux-mêmes et ils endurcissaient leur cœur. Ils étaient en train de rejeter le seul moyen par lequel Dieu pouvait les toucher.
Si vous vous inquiétez au sujet de ce péché, c’est le signe que vous ne le commettez pas. D’un autre côté, comme le déclare Nicolas Wright, « une fois que vous déclarez que la seule bouteille d’eau restante est empoisonnée, vous vous condamnez à mourir de soif ». ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )