Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 28 avril

28 avril 2022

Jésus : sain d’esprit ou dément ?

« Puis il revient à la maison, et la foule se rassemble encore : ils ne pouvaient pas même manger. À cette nouvelle, les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient : Il a perdu la raison. » Marc 3.19-21

Ce doit être compliqué quand même votre famille considère que vous avez perdu la raison. On ne peut s’empêcher de se demander comment la famille de Jésus a pu en arriver à le penser.

En réfléchissant bien, ce n’est pas si étonnant. En effet, Jésus avait renoncé à un emploi probablement bien rémunéré de charpentier à Nazareth. Dans quel but ? Devenir un enseignant itinérant manifestement incapable de gagner sa vie.

Deuxièmement, il semblait clair que Jésus ne deviendrait pas un grand homme politique. En effet, il était en conflit à la fois avec les chefs religieux et les chefs civils de la nation. Or, apparemment, il ne s’en souciait pas.

Troisièmement, Jésus s’était entouré d’un petit groupe plutôt hétéroclite : des pêcheurs, un collecteur d’impôts qui s’était converti, un nationaliste fanatique… Autrement dit, des gens peu recommandables. On ne s’entoure pas de ce type de personnes quand on veut exercer une influence sur la société.

La famille de Jésus ne pouvait qu’en conclure que, malgré ses nombreuses qualités, il n’était plus en phase avec la réalité. Bien plus encore, sa façon d’agir le mettait en danger, mais aussi tous ses proches. Ainsi, ils essayèrent de trouver un moyen de le contrôler afin de lui épargner des problèmes. Du point de vue de Jésus, on peut se demander si ce n’est pas en raison de ces événements qu’il déclara : « L’homme aura pour ennemis les gens de sa maison » (Matthieu 10.36).

Que signifie cet épisode pour nous aujourd’hui ? Il revêt un sens particulièrement important. Les responsables civils, voire même parfois religieux de ce monde, considèrent souvent que tous ceux qui se consacrent pleinement à une cause spirituelle ou philanthropique ont perdu la raison. J. D. Jones écrivit : « Le monde honore l’homme qui, au nom de la célébrité, risque sa vie en luttant. Mais si un homme risque sa vie pour les âmes au nom desquelles le Christ est mort, il le considère comme un fou. » Halford Luccock ajoute : « Il est fou ! C’était l’hommage rendu au fil de l’histoire du christianisme à ceux qui servent non pas deux maîtres, mais un seul. Paul eut droit à cette distinction pour service rendu à la nation. Festus s’écria en effet : Tu es fou, Paul ! » (Actes 26.24).

Qu’en est-il de nous ?

Sommes-nous fous ou sommes-nous tout simplement des membres d’Église ordinaires ? ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )

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