Pourquoi tant de confusion dans l’Église ?

« Il leur proposa cette autre parabole : Il en va du règne des cieux comme d’un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ. Pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la mauvaise herbe au milieu du blé et s’en alla. Lorsque l’herbe eut poussé et produit du fruit, la mauvaise herbe parut aussi. Les esclaves du maître de maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ? Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Les esclaves lui dirent : Veux-tu que nous allions l’arracher ? Non, dit-il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe, vous ne déraciniez le blé en même temps. Laissez croître ensemble l’un et l’autre jusqu’à la moisson ; au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d’abord la mauvaise herbe et liez-la en gerbes pour la brûler, puis recueillez le blé dans ma grange. » Matthieu 13.24-30

Avez-vous déjà remarqué que la confusion règne dans l’Église ? Que certains membres sont hypocrites et se comportent de façon indigne ?

La parabole de la mauvaise herbe nous aide à comprendre ce problème du point de vue de Dieu. Elle nous permet d’aller un peu plus loin qu’avec la parabole du semeur dans l’explication du rejet de Jésus. La parabole du semeur souligne la complexité des réactions humaines, alors que la parabole de la mauvaise herbe insiste sur le fait que la terre est le royaume du diable, ainsi que sur le conflit universel entre le Christ et Satan. Le rejet de Jésus n’est alors pas uniquement la conséquence de l’irresponsabilité des hommes, mais aussi de l’œuvre du diable – l’ennemi mentionné aux versets 28 et 39. La parabole de la mauvaise herbe montre également que l’activité du diable et le rejet du Christ et de ses principes sont des réalités au sein de l’Église. Jésus a raconté cette parabole pour aider les chrétiens de tous les temps à comprendre que l’Église n’est pas parfaite. C’est un mélange de mauvaises herbes (les chrétiens superficiels) et de blé (les chrétiens authentiques), une situation qui continuera à exister jusqu’au retour du Christ, quand la moisson aura lieu. Ça ne signifie pas qu’il ne faut pas ôter certaines mauvaises herbes par la radiation (voir Matthieu 18.15-20), c’est surtout que, dans la plupart des cas, le discernement humain n’est pas suffisant pour accomplir la tâche consistant à supprimer les mauvaises herbes. Ceci nous amène à un dernier enseignement que nous trouvons dans la parabole de la mauvaise herbe : Dieu n’a pas fait de nous les juges de nos frères et sœurs dans l’Église, sauf dans le cas où le péché est manifeste. Au fil de l’histoire, les Églises ont toujours été déchirées et détruites par ceux qui s’arrogent des prérogatives divines en condamnant et en jugeant les autres. Jésus nous recommande de ne pas nous inquiéter, Dieu rétablira toutes choses à la fin des temps. En attendant, comme Jésus nous le demande, nous devons accepter l’Église telle qu’elle est, tout sauf parfaite. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )