Des débuts modestes qui font la différence

« Il leur proposa cette autre parabole : voici ce à quoi le règne des cieux est semblable : une graine de moutarde qu’un homme a prise et semée dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand elle a poussé, elle est plus grande que les plantes potagères et elle devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. […] Voici ce à quoi le règne des cieux est semblable : du levain qu’une femme a pris et introduit dans trois séas de farine, jusqu’à ce que tout ait levé. » Matthieu 13.31-33

Avez-vous déjà eu le sentiment que vous étiez insignifiants ? Vous est-il déjà arrivé de penser que votre Église était trop petite et trop modeste pour faire la différence ?

J’éprouve ces deux sentiments quand je traverse une grande ville en voiture. Je me pose alors cette question : « À quoi bon essayer ? ».

Les premiers disciples du Christ devaient également le penser. Leur sentiment de doute et d’insécurité était probablement aggravé par l’attitude des chefs juifs qui ne cessaient de leur faire remarquer qu’ils n’étaient que des paysans illettrés et des pêcheurs. Ils répétaient avec force que Jésus ne pouvait être le Messie et que son royaume était une chimère.

Selon les apparences, les Juifs avaient raison. C’est dans ce contexte que Jésus raconta la parabole de la graine de moutarde. En réalité, ce n’était pas la plus petite semence de Palestine, mais c’était la plus petite des semences cultivées. Pourtant, elle se transformait en plante de belle taille, puis atteignait même une hauteur de trois à quatre mètres. Cette parabole nous enseigne que des débuts modestes peuvent faire la différence. Ils peuvent transformer le monde. À vues humaines, à l’époque de Jésus, l’Église était totalement insignifiante. Pourtant, à la fin de sa vie, Jésus demanda aux disciples d’apporter le christianisme au monde entier (Matthieu 28.19-20). C’est ce qu’ils firent, illustrant ainsi la parabole de la graine de moutarde. Nous pouvons en tirer une leçon pour nous. Nous pouvons réellement faire la différence, en tant que communauté et en tant qu’individus. Ne soyons pas découragés par des débuts modestes, mais accomplissons l’œuvre de Dieu de tout notre cœur et de toute notre âme. C’est grâce à ce type d’engagement que le message du Christ a été proclamé partout sur la terre. La parabole du levain parle également de la croissance du royaume, mais, cette fois, dans le cœur et dans la vie des individus. Une toute petite quantité de levain transforme la farine dans laquelle il est placé. De la même façon, l’Évangile transforme tous les aspects de la vie des êtres humains. Il est intéressant de noter que le levain est le symbole du mal dans l’Ancien Testament, et non le symbole de la justice. Mais en réalité, deux sortes de levain existent dans ce monde : celui du Christ et celui du diable. Ainsi, nous sommes invités à choisir minutieusement notre levain. ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )