Autres réflexions sur la peur
« C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux ; mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai moi aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 10.32-33 (Colombe)
Il semble que nous n’ayons pas encore fini de traiter le sujet de la peur. Certes, je sais que le texte d’aujourd’hui ne mentionne pas le mot « peur », mais l’idée de peur est sous-jacente, car la peur est la seule raison pour laquelle un croyant pourrait refuser de confesser Jésus publiquement ou de prendre publiquement position pour lui. La traduction Parole de Vie propose une traduction dynamique de ce texte : « Si quelqu’un dit devant tout le monde : J’appartiens à Jésus, alors moi aussi, devant mon Père qui est dans les cieux, je dirai : Cette personne m’appartient ».
Jésus a déjà dit trois fois que ses disciples n’ont rien à craindre ; pourtant, la peur est un sentiment que nous connaissons bien. C’est mon cas. Bien sûr, actuellement, personne ne cherche à me faire périr ou à me blesser physiquement, mais si je dis franchement ce que je pense, un certain nombre de personnes pourraient se moquer de moi ou considérer que je suis totalement dépassé, que je ne suis qu’un farfelu qui aurait dû naître il y a deux cents ans. Il est difficile pour nous, êtres humains, de ne pas avoir peur. La crainte semble faire partie de notre nature. Cependant, si nous laissons le Christ s’occuper de nous et de nos peurs, notre récompense sera grande.
Ceux qui prennent position pour le Christ ont un avocat dans le ciel. C’est une bonne nouvelle les jours où nous sommes forts, mais une mauvaise nouvelle quand nous faiblissons.
Mais la bonne nouvelle est encore plus belle que ce que nous imaginons. Dans sa grâce, Jésus est même prêt à se reconnaître en nous quand nous le rejetons, pourvu que nous confessions nos péchés et acceptions de lui faire confiance. Pierre découvrit cette grâce quand il prit la parole le jour de la crucifixion de Jésus. Non seulement il le renia parce qu’il avait peur, mais il jura qu’il ne le connaissait pas. Ce témoignage persuasif convainquit ceux qui l’interrogeaient. La Bonne Nouvelle, c’est que Pierre prit conscience de ce qu’il avait fait. Pendant tout le reste de sa vie, il confessa le Seigneur – de façon imparfaite parfois –, jusqu’à ce qu’il soit lui-même crucifié.
L’autre bonne nouvelle, c’est que le Christ est prêt à nous confesser devant le Père quand nous témoignons de lui dans nos paroles et dans notre vie. Mais la mauvaise nouvelle, c’est que si nous choisissons de le renier sans cesse dans notre cheminement quotidien, nous nous faisons du mal à long terme.
Je pense que la seule question que nous devrions nous poser est : « De qui aurai-je peur ? Des autres ou de Dieu ? ». ( George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )