La religion de la coupe d’eau fraîche

« Quiconque donnera à boire, ne serait-ce qu’une coupe d’eau fraîche, à l’un de ces petits en sa qualité de disciple, amen, je vous le dis, il ne perdra jamais sa récompense. » Matthieu 10.42

Nous nous trompons bien souvent. Nous pensons que pour être dignes du royaume des cieux, nous devons faire des choses compliquées pour le Seigneur. Nous estimons parfois que nous devons mémoriser autant de textes inspirés que possible, afin de pouvoir apporter une réponse biblique à chaque question qui se pose. Ou nous considérons que nous devons louer Dieu correctement dans l’Église, passer une heure en méditation avec Jésus chaque jour et fournir de gros efforts d’évangélisation dans des pays lointains.

Nous avons toutes sortes de théories sur le sujet. Mais la plupart du temps, nous plaçons notre « moi » au cœur de cette « grande » aventure du royaume et nous faisons erreur. Comme nous l’avons souligné précédemment, le véritable christianisme consiste à laisser Jésus entrer dans notre vie et manifester son amour chaque jour. Les points mentionnés plus haut sont importants ou ne le sont pas, tout dépend de la façon dont nous voyons les choses. Quoi qu’il en soit, donner un verre d’eau fraîche à quelqu’un est toujours important.

Nous commençons à avoir des soucis dans notre vie spirituelle quand nous prenons l’initiative de séparer les deux grands commandements de Jésus. Nous faisons notre possible pour honorer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre intelligence (Matthieu 22.37), mais nous avançons dans la vie sans aimer notre prochain comme nous-mêmes (verset 39). Parfois, nous sommes même durs et cruels au nom du Christ, si les autres ne font pas ce que nous considérons être juste. C’est une erreur que les croyants au fil du temps ont toujours faite. Les Juifs de l’époque de Jésus étaient comme nous. Ils s’intéressaient de très près à l’aspect extérieur de la religion, mais ils oubliaient ce qu’ils étaient supposés accomplir dans leur vie. Ainsi, Michée posa la question : « Avec quoi me présenterai-je devant le Seigneur ? ». Dieu ne lui demanda pas d’apporter des offrandes. Il déclara : « Il t’a fait connaître, ô humain, ce qui est bon ; et qu’est-ce que le Seigneur réclame de toi, si ce n’est que tu agisses selon l’équité, que tu aimes la fidélité, et que tu marches modestement avec ton Dieu ? » (Michée 6.6,8). Jacques écrivit : « La religion pure et sans souillure devant celui qui est Dieu et Père consiste à prendre soin des orphelins et des veuves dans leur détresse, et à se garder de toute tâche du monde. » (Jacques 1.27.)

Nous nous concentrons souvent sur la religion pure et sans souillure mentionnée dans ce texte, mais nous oublions le reste. Ce n’était pas le cas de Jésus. Il rencontrait chaque jour des Pharisiens « sans souillure ». C’est dans ce contexte qu’il mentionna sa théologie de la coupe d’eau fraîche. Ceux qui vivent conformément à son amour auront leur récompense dans le royaume de Dieu. George Knight – Tournez les yeux vers Jésus )