Un Dieu prodigue
« Ou bien quelle femme, si elle a dix drachmes et qu’elle perd une drachme, n’allume une lampe, ne balaie la maison et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle chez elle ses amies et ses voisines et dit : « Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue ! ». De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui change radicalement. » Luc 15.8-10
Je me souviens encore du jour où ma mère perdit son alliance. Je devais avoir sept ou huit ans. Une fouille générale s’organisa. Toute la famille s’y mit, regardant partout, sous les meubles, derrière les meubles et dans tous les objets où elle aurait pu se trouver. Quand nous avons compris qu’elle n’était pas là, nous avons commencé à déplacer tout le mobilier de la maison, sans succès. Alors nous avons recommencé. Je peux vous assurer qu’une grande joie a rempli la maison des Knight quand la bague perdue fut retrouvée.
En nous racontant l’histoire de la drachme perdue, Jésus nous montre Dieu tel qu’il est réellement : il va à la recherche des perdus et il se réjouit quand il peut en sauver un.
Comme nous pouvons l’imaginer, il n’était pas difficile de perdre une pièce dans la maison d’un paysan en Palestine au 1er siècle. En effet, les maisons étaient très sombres. Elles n’étaient éclairées que par une minuscule fenêtre. Mais ça ne s’arrête pas là. Ce qui compliquait tout, c’était l’état du sol, généralement en terre et recouvert de paille ou de roseaux séchés. Bien entendu, diverses choses se mélangeaient à cette paille, y compris des miettes ou des aliments qui avaient pu tomber. Retrouver une petite pièce n’était donc pas une tâche aisée. Pourtant, cette pièce n’était pas négligeable. Elle avait une importance matérielle certaine dans le budget du foyer et peut-être aussi une valeur émotionnelle.
Le personnage de ce récit est une femme… Non, en réalité il s’agit de Dieu entrant dans un foyer de paysans, se mettant à genoux sur le sol, tenant une lampe à huile dans une main et fouillant la paille de l’autre.
Cela revenait à chercher une aiguille dans une meule de foin ! Une fois la pièce retrouvée, tout le monde exprima sa joie dans la maison. De la même façon, dit Jésus, il y a de la joie devant les anges de Dieu quand un pécheur est trouvé et se repent.
Dieu aime faire la fête. Il aime se réjouir. C’était aussi le cas de Jésus, même lorsque les chefs juifs, qui se plaignaient et maugréaient, l’observaient, choqués et offensés par l’image qu’il donnait de Dieu.
Ce qu’ils auraient du savoir, c’est que le but principal de sa vie était d’aider les gens à mieux comprendre qui est Dieu. Certains d’entre nous ont également besoin de comprendre le sens de sa démonstration et de l’accepter dans leur vie. (George Knight – Tournez les yeux vers Jésus)