Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale de 11 Septembre

11 septembre 2025

Comme l’argile dans la main du potier

« Ne puis-je pas agir avec vous comme ce potier : maison d’Israël ? – déclaration du Seigneur. Comme l’argile dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! » (Jérémie l8.6)

De toutes les paraboles dont Jérémie accompagna ses messages, celle du potier et de la poterie est la plus réaliste. En un temps d’apostasie, de changements drastiques, de dangers pour le peuple de Dieu, le prophète reçut l’ordre d’illustrer le message du ciel adressé aux juifs en se rendant chez un potier. Là, il vit comment ce dernier travaillait sur le tour, tournant un pot qui ne donnait pas ; le pot se cassa dans ses mains, et il recommença son travail pour en faire un autre. Quelles leçons recevons-nous de cette parabole du potier et du vase ?

  1. Nous ne sommes que de l’argile malléable, humide, molle, susceptible de recevoir du Potier divin des formes diverses.
  2. Nous tournons sur le tour de la vie, vivant des circonstances, des expériences, parfois bonnes et parfois mauvaises, qui nous forment ou nous déforment.
  3. Nous sommes dans ses mains, ses doigts travaillant en nous. Dieu utilise les tours de la vie pour modeler notre caractère ; rien en notre vie n’est fortuit, chaque tour de l’argile se convertit en une providence divine.
  4. Dieu a un plan pour nous. Le Potier divin ne nous fait pas tous pareils, il ne nous fait pas en série. Les empreintes de ses doigts dans notre caractère nous rendent uniques, et tous utiles.
  5. Le Potier divin n’a pas toujours du succès avec nous, parce qu’il n’annule pas notre liberté, parce que l’argile humain n’est pas une masse inerte, en réalité, nous participons tous à ce processus avec nos soumissions ou nos rebellions et, parfois, notre vase se rompt entre ses mains.
  6. Dieu ne jette pas, contrarié, l’argile. À côté du tour il a de l’eau, avec laquelle il humidifie à nouveau la masse et commence un nouveau vase. C’est ainsi qu’agit la patience divine nous.

Aucun d’entre nous n’est parfait, ni n’a atteint l’idéal que Dieu a pour chacun de ses enfants. Nous nous sommes certainement trompés plus d’une fois. Combien de fois notre vase s’est-il défait dans les mains du Potier divin ? Combien de fois l’a-t-il recommencé avec nous ? Sommes-nous conscients de notre rébellion ou de notre soumission ? N’usons pas de la patience divine. Disons-lui comme Saul de Tarse : « Que dois-je faire, Seigneur ? » (Ac 22.10)

Parce qu’il y a un Dieu dans les cieux… il peut vous aider à surmonter vos défauts de caractère et vos mauvaises attitudes personnelles. Confiez-vous en lui et laissez-le agir en vous.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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