Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale de 12 Septembre

12 septembre 2025

Le cheval de Troie dans la ville de Dieu

« Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais. » (Jean 17.15)

L’histoire du cheval de Troie raconte comment cette ville inébranlable succomba aux attaques des Grecs. Sa signification reste d’actualité parce qu’elle illustre magistralement les dangers qui menacent tous ceux qui introduisent dans leur propre maison les amies des ennemis. Les Grecs et les Troyens étaient en guerre. Mille navires grecs avaient encerclé la ville de Troie, mais ses murailles et la féroce défense des Troyens ne leur permettaient pas de pénétrer la ville. Un jour, les assiégeants firent mine de se retirer laissant près des murailles un énorme cheval contenant un nombre important de guerriers grecs ; le reste de l’année était caché dans les navires situés près de l’ile de Ténédos.

Libérés du long siège, les Troyens sortirent pour contempler ce monumental cheval. C’était une merveille, et ils discutèrent donc de savoir ce qu’ils devaient en faire. Finalement, aidés par les témoignages de faux déserteurs de l’armée grecque, ils décidèrent de l’introduire dans la ville. Ils durent ouvrir une brèche dans la muraille pour faire entrer la fatale machine de guerre et ils la laissèrent en haut de l’Acropole. Mais à minuit, quand tous dormaient, un des faux déserteurs ouvrit les trappes du cheval et une petite armée sortit de son ventre, qui tua les sentinelles postées aux portes, les ouvrit grand et avertit le reste de l’armée qui attendait dans les navires. Les soldats arrivèrent entre les ombres, incendièrent la Ville, firent brûler ses palais et ses temples ; et ses défenseurs dépourvus, surpris et trompés, succombèrent. Ainsi tomba Troie, la glorieuse ville.

Il y a quelques années, Dietrich Von Hildebrand écrivit un livre intitulé ‘’Le cheval de Troie dans la cité de Dieu’’, où il avertit l’église des dangers qu’elle court à contempler avec admiration, discuter avec passion accepter et, finalement, introduire dans nos milieux, les principes philosophiques qui régissent ce monde. Sans doute que pour les incorporer à l’église nous devrons ouvrir des brèches dans cette muraille inébranlable qui jusque-là aura été protégée.
Ellen White nous dit : « Mais les péchés qui dominent le monde ont envahi l’Église et les cœurs des chrétiens qui prétendent être le peuple de Dieu ›› (Témoignages pour l’église, vol. 2, p. 186), pour cela Jésus prie le Père : « Je ne te demande pas de les enlever du monde, mais de les garder du Mauvais. »

Essayez aujourd’hui de ne pas ouvrir les portes de votre cœur à l’ennemi.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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