Notre Grand Prêtre
« Aussi, frères saints qui avez part à un appel céleste, considérez Jésus, celui que nous reconnaissons publiquement comme apôtre et grand prêtre. » (Hébreux 3.1)
Une des façons les plus efficaces de comprendre le plan du salut du ciel est au travers de la doctrine du sanctuaire. De là, Ellen White fit la déclaration suivante : « Le fondement de notre foi réside dans une compréhension correcte du ministère qui s’opère dans le sanctuaire céleste. » (Conseils à l ‘églíse, p. 281)
Le sanctuaire du désert était un véritable plan pédagogique pour comprendre les vérités éternelles de la Parole de Dieu. « Le sanctuaire céleste fut construit selon le modèle révélé à Moïse sur la montagne. C’était un symbole pour le temps présent, matérialisé par la présentation d’offrandes et de sacrifices ; ses deux lieux saints étaient “ des images des choses qui sont dans les cieux ” ; Christ, notre Souverain Sacrificateur, est “ ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, qui a été dressé par le Seigneur et non par un homme. ” […] Lorsque l’apôtre Jean eut le privilège de contempler en vision “ le Temple de Dieu qui est dans le ciel ”, il vit “ devant le trône sept lampes ardentes ”. » (Ibidem)
En accord avec la doctrine du sanctuaire, nous, êtres humains, avons un Grand prêtre qui intercède pour nous auprès du Père céleste. Nous n’avons besoin d’aucun autre type de médiation. Cependant, les êtres humains ont poussé à fabriquer toute une diversité d’« intercesseurs » qui sont supposés réconcilier les hommes avec Dieu. Cependant, cela n’est pas nécessaire. Il serait mieux d’essayer de comprendre le ministère d’intercession de Jésus envers son peuple : « Chacun devrait être au courant de la position et de l’œuvre de notre souverain sacrificateur. Sans cette connaissance, il n’est pas possible d’exercer la foi indispensable en ce temps-ci, ni d’occuper le poste que Dieu nous assigne. Chacun a une âme à sauver ou à perdre. Le cas de chacun est inscrit à la barre du divin tribunal. Chacun sera appelé à comparaître face à face devant le Juge éternel. Il importe donc au plus haut point de penser souvent à cette scène du jugement, où les livres sont ouverts, et où, comme Daniel, chacun “ sera debout pour son héritage à la fin des jours ”. » (Ellen White, La Tragédie des Siècles, p. 530)
Aujourd’hui, je vous invite à rencontrer Jésus en tête-à-tête. Confiez-lui vos péchés au lieu de les raconter à un être humain. Seul lui peut octroyer le pardon divin et vous concéder la paix dont votre cœur a tant besoin. Ainsi vous saurez qu’il y a un Dieu dans les cieux.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)