Passer de la mort à la vie

« Je vous le dis, celui qui entend ma parole et qui croit celui qui m ‘a envoyé à la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5.24)

Jean Weidner fut un héros adventiste de la Seconde Guerre Mondiale qui, au milieu de l’année 1940, créa une organisation clandestine, le réseau Deutch-Paris, hautement persécutée par la Gestapo. Cette organisation avait pour but de faire passer des Juifs depuis la France vers la Suisse par la route suisse, ou de France en Espagne, Portugal et Angleterre, par la route espagnole qui traverse les Pyrénées. Quelqu’un dit un jour de Jean Weidner : « Il sauva mes parents ; il sauva ma vie, il sauva les vies de tant de personnes, beaucoup de Juifs ; mais il fit plus : il nous donna un refuge et de la nourriture, il nous donna le courage dont nous avions besoin. »

Pendant les années du plus grand holocauste de l’histoire, Weidner sauva les vies de huit-cents Juifs et beaucoup d’autres qui fuyaient la terreur nazie. Il mit sa propre vie en danger constamment, souffrant de tortures, persécutions et condamnations à mort ; il les sauva d’une mort certaine dans ces horribles camps d’extermination et les conduisit vers la liberté, l’espérance, la vie. Interrogé un jour sur la raison pour laquelle il avait risqué sa vie pour en sauver d’autres, sa réponse fut brève et immédiate : « Ils étaient des enfants de Dieu, ils étaient des êtres humains ». Jean Weidner était animé par la certitude qu’à tout moment il se trouvait entre les mains de Dieu : «Je suis tout à fait satisfait que Dieu m’ait guidé à travers ses années d’évasion, de capture, de torture et de terreur. »

Pour passer de la mort à la vie, nous avons besoin d’un guide, de quelqu’un qui risque sa vie pour nous sauver. Ce guide a été le Christ, c’est la raison pour laquelle la source d’inspiration et le référent de l’œuvre de Jean Weidner fut Jésus lui-même, le Sauveur des hommes qui vint en ce monde pour tracer une route afin de s’évader des prisons du mal, un réseau qui a cloué à la croix l’acte de condamnation qui nous était destiné, et nous a donné un certificat d’acquittement ainsi que la liberté. Jésus souffrit de châtiments, persécutions, tortures, menaces et, finalement, mourut. « Mais Dieu est riche de compassion et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts du fait de nos fautes, il nous a rendus vivants avec le Christ – c’est par la grâce que vous êtes sauvés. » (Ép 2.4-5)

Seul Jésus peut vous ranimer et transformer vos expériences négatives. Laissez-le vous conduire et vous constaterez vite qu’il y a un Dieu dans les cieux.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)