Citius, altius, fortius

« Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à remporter. Or tout lutteur se maîtrise en tout ; ceux-là le font pour remporter une couronne périssable, nous pour une couronne ímpéríssable. » (1 Corinthiens 9.24-25)

Le 12 août 2012, Abel Kirui, originaire du Kenya, adventiste du septième jour, franchit la ligne d’arrivée du marathon des Jeux Olympiques de Londres. Il tomba alors sur ses genoux, inclina la tête et se mit à prier. Il avait gagné la médaille d’argent ! Le monde entier fut témoin de son geste de gratitude envers Dieu.

Comment atteint-on ces objectifs ? Avec beaucoup d’efforts et de travail.
Abel consacre quatre mois à se préparer intensivement pour une course : il court vingt-et-un kilomètres le matin et quinze l’après-midi ; de plus, il se couche tôt et se lève avant le soleil pour rencontrer Dieu. Il faut ajouter à tout cela une alimentation saine. Les coureurs professionnels disputent seulement deux ou trois courses par an. Leur devise est : « Les hasards sont des opportunités qui favorisent ceux qui sont préparés à en profiter. »

Les jeux olympiques commencèrent en 776 av. J.-C., à Olympie (Grèce). Ils étaient pratiqués uniquement par les hommes et les vainqueurs recevaient comme prix une couronne d’olivier. Ils furent suspendus en 394 ap. J.-C. par l’empereur Théodose. Quinze siècles plus tard, le 16 juin 1896, le baron Pierre de Coubertin parvint à les rétablir, initiant ainsi les jeux olympiques de l’air moderne. Dans son discours d’inauguration, il prononça la devise « Cítíus », plus rapide, la course ; « Altíus », plus haut, le saut ; « Fortius », plus fort, la lutte.

L’apôtre Paul utilise à plusieurs reprises dans ses lettres l’image des athlètes en compétition dans le stade pour illustrer les hauts idéaux éthiques et spirituels de la vie chrétienne : le surpassement, la persévérance, la résolution ferme, l’effort, le sacrifice, le respect des règles, la finalité de l’épreuve, l’arrivée au but, la réception du prix. Les athlètes s’efforcent d’obtenir le triomphe, mais les chrétiens ont quelque chose de beaucoup plus grand que la victoire (Rm 8.37). Notre récompense est d’être aux côtés de notre bien-aimé Jésus : « Car je suis persuadé que ni mort, ni vie, ni anges, ni principats, ni présent, ni avenir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu, en Jésus-Christ, notre Seigneur. » (8.38-39)

Poursuivez aujourd’hui votre route chrétienne jusqu’à la ligne d’arrivée. Bientôt l’Éternel notre Dieu vous donnera la couronne du vainqueur.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)