Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinnale de 30 Septembre

30 septembre 2025

La révolution de la grâce

« Je suis plein de gratitude envers celui qui m’a rendu puissant, Jésus-Christ, notre Seigneur : parce qu’il m’a estimé digne de confiance quand il m’a institué dans un ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur un persécuteur : un insolent.
J’ai cependant été traité avec compassion, parce que j’agissais dans l’ignorance, par manque de foi. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé, avec la foi et l ‘amour qui est en Jésus-Christ. » (1 Timothée 1.12-14)

En réalité, le règne de Dieu, le monde meilleur, commence dans la renaissance spirituelle qui doit s’opérer en l’être humain. Tout ce qui ne change pas le cœur humain ne pourra mener à la rupture des cadenas de douleur de ce monde. La conversion en Christ, l’ouvre de l’Esprit Saint, est la révolution la plus radicale pour atteindre un monde meilleur.

Celle-ci fut l’unique révolution que Christ enseigna et de laquelle l’expérience de Paul est un bon exemple. D’un tenace persécuteur de chrétiens, blasphémateur, violent, injurieux, Dieu fit un fidèle ministre de l’Évangile, constructeur de paix, d’amour et d’égalité entre les hommes. La description de sa conversion est la plus touchante : « Pendant un certain temps, ce fut un puissant instrument entre les mains de Satan pour encourager la rébellion contre le Fils de Dieu. Mais bientôt cet impitoyable persécuteur allait s’employer à l’édification de l’Église qu’il s’efforçait d’anéantir. Un être plus fort que Satan avait choisi Saül pour prendre la place d’Etienne le martyr. Il allait répandre partout la bonne nouvelle du salut par le sang du Christ, et mourir pour son nom. » (Ellen White, Conquérants Pacifiques, p. 89)

Celui qui fut un téméraire persécuteur de l’église devint un puissant instrument de Dieu et un canal de l’amour céleste, comme nous pouvons l’observer dans ses paroles à Philémon : « Je te supplie pour mon enfant, celui que j’ai engendré en prison, Onésime : autrefois il t’a été inutile, mais maintenant il est bien utile, et à toi et à moi ; je te le renvoie, lui qui est une partie de moi-même. Moi j’aurais souhaité le retenir auprès de moi, pour qu’il me serve à ta place, tant que je suis en prison pour la bonne nouvelle. Mais je n’ai rien voulu faire sans ton avis, pour que ton enfant n’ait pas l’air forcé, mais qu’il soit volontaire. Peut-être, en effet, a-t-il été séparé de toi pour un temps, afin que tu le retrouves pour toujours, non plus comme un esclave, mais, ce qui est mieux qu’un esclave, comme un frère bien-aimé : il l’est tout particulièrement pour moi, combien plus le sera-t-il pour toi, et dans la chair et dans le Seigneur ! » (Phm 1.10-16)

Voici la révolution de la grâce, silencieuse, pacifique, efficace et profonde que Dieu peut œuvrer aujourd’hui dans votre cœur.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*