Intoxication massive
« Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit ; examinez plutôt les esprits pour savoir s’ils sont de Dieu, car beaucoup de prophètes de mensonge sont sortis dans le monde. À ceci vous reconnaissez l’Esprit de Dieu : tout esprit qui reconnaît Jésus-Christ venu en chair est de Dieu. » (1 Jean 4.1-2)
Du 1 mai au 18 juillet 1981, vingt mille personnes en Espagne furent affectées d’une étrange maladie qui se manifestait par les symptômes d’une pneumonie atypique : toux, fièvre élevée, difficultés respiratoires, douleurs thoraciques, douleurs musculaires intenses, altérations cutanées et, dans certains cas, mort imminente. Les épidémiologues enregistrèrent plus de 70 décès, et mille de ces patients gardèrent de sérieuses séquelles de ce qu’on diagnostiqua, enfin, comme une intoxication massive produite par la consommation d’une huile toxique de colza, frelatée par l’usage industriel.
La variété d’huile de colza connue sous le nom de canola est comestible et riche en acides gras non saturés, omega-6 et oméga-3, qui sont bons pour la santé. On considère qu’elle est proche de l’huile d’olive de par ses propriétés très semblables. Mais, dénaturée pour des fins industrielles, elle est toxique, vénéneuse, mortelle. Mû par une soif criminelle de profit, les importateurs de cette huile industrielle l’ont commercialisée de façon frauduleuse pour la consommation humaine, la vendant moins cher et usant du bouche à oreille. Elle fut achetée par la classe ouvrière, des personnes âgées, des couvents de religieuses, des institutions de bienfaisance ; c’est-à-dire des personnes aux moyens économiques limités. La première victime fut un enfant de huit ans, Jaime Vaquero, qui mourut d’une pneumonie sur les genoux de sa mère alors qu’on le transportait à l’hôpital.
Dans les Saintes Écritures, l’huile d’olive symbolise l’Esprit Saint. Celle qu’on utilisait pour alimenter les lumières du temple représentait la présence divine en ce lieu et lors des onctions des rois, des prêtres et prophètes. L’acte de verser l’huile sur leur tête signifiait qu’on leur communiquait l’Esprit de Dieu (1 S 16.13), les prophètes étaient alors « les hommes de l’huile nouvelle » (Za 4.14) « les hommes du Souffle » (Os 9.7) et Christ, le Messie, l’Oint, était rempli de l’Esprit Saint. Par conséquent, les faux esprits contre lesquels nous prévient Jean, les esprits qui ne sont pas de Dieu, les prophètes qui trompent, falsifient ou mentent, provoquent une intoxication spirituelle, comme celle de l’huile de colza frelatée, dont les effets sur la vie spirituelle peuvent être mortels ou générer de sérieux problèmes sur la santé spirituelle des croyants. L’apôtre Jean nous dit qu’il faut les examiner et détecter leur nature toxique. Seuls les esprits qui exaltent, honorent et proclament l’incarnation de Christ comme unique Sauveur, proviennent de Dieu.
Demandez au Seigneur aujourd’hui de vous remplir de l’Esprit Saint.
(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)