Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 16 Octobre

16 octobre 2025

Que faire du doute ?

« Si l’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous généreusement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il la demande avec foi, sans la moindre hésitation ; car celui qui hésite est semblable au flot de la mer que le vent agite et soulève. » (Jacques 1.4-6)

Pendant plusieurs mois, j’ai donné des études bibliques à un homme dont la tradition familiale catholique était très enracinée. Mais à soixante-cinq ans, il rencontra une femme adventiste et commença à fréquenter notre église les samedis, à écouter la prédication de la Parole de Dieu, à demander, à découvrir, à constater. Ainsi il entama avec moi ce qu’il appelait le « catéchisme ». Quand nous abordâmes les thèmes en relation avec l’immortalité conditionnelle, je sentis que les croyances importantes de sa foi étaient ébranlées : le ciel et l’enfer, l’intercession des saints, l’assomption de la Vierge Marie, etc. L’homme me confessa qu’il avait quelques doutes quant aux enseignements adventistes sur ces questions. Et il paraissait sincère.

Le doute. Qu’en faire ? Ellen White dit dans « Le Meilleur Chemin » que, bien que Dieu ait donné des évidences suffisantes pour connaître la vérité, ceux qui veulent douter auront l’opportunité de le faire. De plus, il est impossible pour l’esprit limité de l’homme de comprendre pleinement l’Infini, dans la mesure où certains mystères ne pourront jamais être totalement compris. Aussi, il faut considérer que Satan intervient en essayant de pervertir les facultés de l’entendement, cependant nous ne devons pas déifier la raison en la choisissant pour critère suprême de la vérité. La raison souffre des faiblesses de l’humanité. De par notre orgueil, il peut paraître assez humiliant de reconnaître que nous ne comprenons pas certaines vérités. Parfois, la patience d’attendre qu’il nous donne la lumière nous manque. Cependant, l’amour du péché représente un obstacle à l’acceptation de la vérité ; pour l’atteindre, nous devons être animés du désir sincère de la connaître et disposés à lui obéir. Au lieu de douter et de méditer sur ce que nous ne comprenons pas, nous devons jouir de la lumière qui brille en nous et éprouver par nous-mêmes la vérité des Écritures. L’expérience nous offre de très bonnes évidences.

Quand nous nous réjouissons dans la plénitude de l’amour de Jésus, les doutes disparaissent. Nous évitons que le doute se convertisse en scepticisme et en incrédulité : « Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur mauvais qui manque de foi et s’éloigne du Dieu vivant. » (Hé 3.12)

Mettez aujourd’hui vos doutes dans les mains de Dieu. Il détient la réponse pour chacun d’entre eux.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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