Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 18 Octobre

18 octobre 2025

Le naufrage de la foi

« L’injonction que je te confie, Timothée, mon enfant, selon le message de prophètes énoncés précédemment, à ton intention, c’est que, l’appuyant sur eux, tu mènes le beau combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont répudiée et ont ainsi fait naufrage en ce qui concerne la foi. » (1 Timothée 1.18-20)

Le Costa Concordia, un bateau de 114 500 tonnes qui avait à son bord 4 231 passagers, fit naufrage le 13 janvier 2012, curieusement 100 ans après le naufrage du Titanic. Ce luxueux navire s’échoua face à l’île de Giglio, dans la mer Tyrrhénienne, après avoir percuté un récif. Les spécialistes estimèrent qu’il s’agissait du naufrage du plus gros tonnage de l’histoire de la navigation. Malheureusement, plus de trente personnes perdirent la vie, de plus, il y eut beaucoup de blessés. Tout paraissait indiquer que l’inexpérience du capitaine avait causé la tragédie.

Naufrage ! Le terme signifie perte ou ruine d’un navire, et est synonyme de tragédie, désastre, chute et mort. Et quand peut-on parler du « naufrage de la foi » ? En réalité, c’est quelque chose de similaire, mais appliqué à l’expérience spirituelle. Pour preuve que ce fait n’est pas inhabituel ces derniers temps, Paul, pour se référer à cette triste expérience, utilise dans les lettres finales de son ministère, d’autres expressions telles que les hommes tombent « dans la destruction et la perdition » (1 Tm 6.9) ; « se détournent de la vérité » ; « quelques-uns s’éloigneront de la foi » (1 Tm 4.1).

Comme il est douloureux d’assister au naufrage de la foi d’un chrétien ! Parfois, il est encore temps de le sauver d’une imminente tragédie dans sa vie spirituelle, mais en d’autres occasions, il est trop tard pour éviter le désastre. Pourquoi cela doit-il se passer ainsi ? L’apôtre Paul nous dit quelles peuvent être les causes du naufrage de la foi : l’amour de l’argent (1 Tm 6.10) ; la cautérisation de la conscience (1.19, 4.2) : les explications de celle que l’on appelle faussement la science (6.20-21) ; l’amour du monde (2 Tm 4.10) ; les différences personnelles et l’opposition à l’autorité de l’église (4.14-15).

Enfin, Paul nous enjoint à suivre cinq principes qui sont les antidotes aux causes du naufrage : le contentement (1 Tm 6.6) ; une bonne conscience et une foi authentique (1.5, 19) ; se retirer de l’impiété et des désirs mondains (Tt2.12) ; consolider les saints enseignements de l’église (2 Tm 1.13).

Je vous invite à confier le commandement de votre vie à Jésus, le meilleur Capitaine, qui nous mènera à un port sûr et évitera le naufrage de notre foi.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

Your email address will not be published. Required fields are marked *

*