Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale du 21 Octobre

21 octobre 2025

Croire et servir l’homme c’est croire en Dieu

« Garde ton cœur plus que toute autre chose : de lui viennent les sources de la vie. » (Proverbes 4.23)

A fin de la guerre, après avoir reçu quantité de médailles et de décorations, jean Weidner s’établit aux États-Unis. Il mena une vie tranquille, sans attirer l’attention, ni faire montre de ses actes héroïques et de ses récompenses. Mais un jour, Herbert Ford, un journaliste adventiste du Pacific Union College, réussit à aller au-delà de la modestie de Jean Weidner et à capturer en un texte le récit de cet homme extraordinaire. Ainsi naquit le livre « Le Passeur », dont le titre original est « Flee the Captor », qui servit de sources pour ces récits de guerre.

En 1963, le Congrès Juif Américain voulut honorer les personnes qui avaient sauvé des réfugiés des griffes des nazis durant la Seconde Guerre Mondiale. Pour entrer en contact avec elles, il publia une annonce dans tous les journaux du pays qui acceptèrent de collaborer. Un client de Weidner, Norman Rosen, lut l’annonce et écrivit une longue lettre à cette association, détaillant les exploits de Jean Weidner. C’est ainsi que s’organisa, en mars de cette même année, une cérémonie de reconnaissance, durant laquelle le Congrès Juif Américain remis à Weidner une sculpture représentant une Bible ouverte, sur laquelle figurait l’inscription suivante : « En reconnaissance du sauvetage héroïque de centaines de juifs en Europe occupée durant la Seconde Guerre Mondiale. Pour l’immense courage qu’il mit au service de l’humanité […] pour la mise en pratique exemplaire des plus belles traditions de charité, de justice et de droiture. »

Le samedi 21 mai, Jean Weidner, ami de l’humanité, s’éteignit dans sa demeure de Monterrey Park (Californie, États-Unis). Les représentants diplomatiques d’Israël, de Hollande, de France et de Belgique, les autorités des États-Unis, des survivants ou représentants de rescapés, des membres de la Deutch-Paris, et beaucoup de membres de l’Église Adventiste du Septième Jour assistèrent aux funérailles du sabbat qui suivit, célébrées dans l’Église Adventiste de Temple City. Milton Geiger mit ces paroles sur les lèvres de Weidner en guise de synthèse de ce qu’il avait toujours gardé dans son cœur, ce qui avait guidé sa vie : « Je crois en l’homme parce que j’y suis obligé si je veux croire en Dieu, qui a suffisamment cru en l’homme pour le créer et continuer à être patient avec lui. C’est ce qu’aucune cruauté ou folie ne pourra jamais détruire : que l’homme croit en lui-même, ce qui, en définitive est sa confiance en son Créateur. »

Le Seigneur désire que vous et moi fassions preuve de patience, d’amour, de tolérance et d’affection envers chacun de nos semblables. Cela leur révèle qu’il y a un Dieu dans les cieux.

(« Mais il y a un Dieu dans les cieux » Carlos Puyol Buil. Ed: Safeliz)

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