« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. » 1 Corinthiens 10.16-17
Un seul pain
Lorsque nous nous réunissons pour communier avec le Christ dans la Cène du Seigneur, nous communions aussi avec l’autre. D’une manière très spéciale qui, une fois de plus, défie toute explication, nous sommes unis les uns aux autres que nous partageons dans le corps et le sang du Christ. Notre union avec l’autre est plus que juste une expression de l’unité, c’est une unité qui donne un témoignage public à l’unicité de notre foi. Il nous encourage que nous sommes tous frères et sœurs dans le Christ, que nous sommes tous un seul corps, uni dans une foi commune.
Cette unicité de foi devrait nous amener à prendre conscience que Christ est notre seul pain spirituel. Spirituellement parlant, on va uniquement à la table de Jésus quand on est joyeux ou dans la tristesse. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons. Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons. 1 cor 10 : 20-21
Pas question de servir deux maîtres à la fois, soit Dieu, soit Mammon. Ainsi le seul pain implique l’unicité de la foi et aussi un seul et unique Sauveur et Maître. Dans cette optique que nous venons ensemble pour chercher aider, consolation, encouragement et soutien moral et spirituel, car nous sommes une famille en Jésus Christ. Ce seul pain nous ramène à un seul Père céleste malgré notre diversité, malgré notre classe sociale et malgré notre compétence académique.