Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Explication en profondeur sur la Prière

28 juillet 2016

La prière d’intercession : le soutien de Dieu

En effet, nous avons besoin les uns des autres. Nous devons nous soutenir mutuellement. Nombreux sont ceux qui vivent sans espérance, apportons-leur quelques rayons de soleil. Beaucoup ont perdu courage, adressons-leur des paroles de réconfort. Nous devons leur tenir la main et les assurer de notre solidarité à leur égard. Il faut que nous réalisions que nous ne sommes pas seuls durant nos luttes. D’autres êtres portant les mêmes fardeaux que nous s’écorchent les orteils aux mêmes pointes acérées de la vie que nous. Il est vrai qu’il existe plusieurs manières de témoigner notre soutien aux personnes qui nous entourent, mais ce matin, je vais vous parler de l’une des méthodes les plus efficaces, c’est « la prière d’intercession ».

Voici ce que nous conseille Jacques dans son épître (Jacques 5 : 16) « Priez les uns pour les autres […] la prière d’un homme juste est très puissante ».

Et à Samuel de dire (1 Samuel 12 : 23) « moi, je ne veux pas commettre un péché contre le Seigneur en m’arrêtant de prier pour vous ».

Oui, intercéder pour nos frères et sœurs par la prière doit faire partie de nos priorités lorsque nous invoquons le nom du Seigneur.

«En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grands, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.» Jean 14 : 12-14

Quelques heures avant la crucifixion, Jésus s’adresse à ses disciples et les entretient sur l’avenir de son royaume et de leur rôle au sein de ce dernier. Il tire les rideaux du temps pour qu’ils découvrent ce qu’ils entreprendront à l’avenir.

« Celui qui croit en moi, dit Jésus, fera aussi l’œuvre que je fais ». Que faisait Jésus ? Il ressuscitait les morts, guérissait les malades, aidait ceux qui étaient en difficulté. Pourtant, il déclare que ses disciples — ceux qui ont foi en Lui — accompliront les mêmes choses. Il va encore plus loin lorsqu’il ajoute : « ils en feront de plus grands ». Comment cela est-il possible ? Parce que je m’en vais au Père, dit Jésus, ce qui signifiait que ses disciples disposeraient bientôt d’un pouvoir illimité, grâce à la puissance qu’il recevrait après son retour auprès de son Père.

Nous sommes des disciples de Dieu, vous et moi. Comme les douze apôtres, il nous demande d’accomplir son œuvre. Tant de malades ont besoin de guérison, beaucoup parmi nos frères et sœurs sont en difficulté matériellement et même spirituellement. Puisque nous disposons d’un pouvoir illimité (nous en avons la preuve dans sa parole lorsqu’il dit : « tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai »), aidons-les avec nos prières.

La prière d’intercession est le véhicule par lequel cette puissance est reçue et distribuée. Un intercesseur est un maillon reliant la source de la puissance aux objets nécessitant cette puissance et cette vie. Nous sommes appelés à être les transmetteurs de Dieu à travers lesquels il peut transmettre sa puissance salvatrice et créatrice vers l’esprit des autres individus. Quel privilège ! Être un convecteur de grâce, quelle aspiration louable dont ce monde meurtri a si désespérément besoin !

Jésus pria et pleura sur les citoyens de Jérusalem, pour leur pardon et leur âme. En tant qu’intercesseurs, nous pénétrons au cœur des souffrances de Christ, nous nous éloignons de notre ego, et apprenons à nous pencher sur autrui. Alors que nous accomplissons cela, nous pouvons être assurés que notre Père entend nos prières. Tout le monde n’est pas appelé à être missionnaire. Mais chaque chrétien est appelé à être intercesseur. Depuis notre salon, bureau, où que nous soyons, nous pouvons prier, intercéder, amener l’eau vive du Christ vers les lieux déserts de notre famille, de notre église, de notre communauté. Allons de l’avant. Notre Sauveur et Roi attend de pouvoir collaborer avec nous pour étendre le triomphe de sa croix et établir son royaume. Il s’est rendu auprès du Père pour recevoir tout pouvoir et désire à présent, répandre ce pouvoir sur vous et moi. Si nous recevons et transmettons cette puissance à travers l’intercession, non seulement nous obtiendrons plus de passion pour la prière, mais nous nous découvrirons également une passion bien plus profonde pour le Dieu vivant. II le garantit !

Par ses promesses, Dieu nous soutient. Il se propose même de porter le joug à notre place et il aide les personnes pour qui nous intercédons.

 «Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Par mon joug est doux, et mon fardeau léger». Matthieu 11 : 28-30

Jésus savait que ses amis connaîtraient des tribulations, des problèmes. Il se présente néanmoins comme celui qui console et soutient. II s’offre à porter le joug avec nous. Avec un tel partenaire, on est assuré d’obtenir en toutes circonstances une aide vraiment efficace. Car en se mettant sous le joug avec nous, il nous soulage en prenant sur lui nos peines.

Avant de finir mon intervention, je vais vous raconter une petite histoire. Beaucoup la connaissent certainement, mais je vais quand même la reprendre :

Une nuit, un chrétien fit un rêve. Il se promenait le long de la plage avec le Seigneur et passait en revue l’ensemble de sa vie. Pour chaque scène, il voyait dans le sable, les empreintes de 2 paires de pas, les siennes et celles de Jésus qui l’accompagnait.

En fin de parcours, il jeta un coup d’œil en arrière et vit qu’à plusieurs reprises une paire de traces disparaissait. Curieusement, cela correspondait précisément aux périodes les plus pénibles de son existence. Bouleversé, il interrogea le Maître. « Seigneur, quand j’ai décidé de te suivre, tu m’as promis de rester toujours avec moi. Or, je constate qu’aux périodes les plus douloureuses de ma vie il n’y a dans le sable qu’une seule marque de pas. Je ne comprends pas ! Pourquoi m’as-tu abandonné quand j’avais le plus besoin de Toi ? »

Le Seigneur répondit : « Mon fils, mon cher enfant, je t’aime et je ne t’abandonnerai jamais. Quand est venue l’épreuve et que tu souffrais tellement, les pas que tu as vus dans le sable étaient les miens, parce que je te portais ».

Ce n’est qu’une parabole, mais elle traduit si bien les promesses du Christ. Ne nous laissons pas ronger par la pensée que Dieu nous abandonne quand nous souffrons. N’oublions jamais les dernières paroles du Christ à ses disciples, avant son ascension : « Voici, je suis tous les jours avec vous, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 : 20) Écrit par Ony

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