Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 20 janvier

20 janvier 2017

QUAND AIMER DEVIENT DOULOUREUX

L’amour couvre tout : il souffre, endure et pardonne. Il sait passer par-dessus les fautes d’autrui. Aimer, c’est faire confiance à l’autre et attendre le meilleur de lui, c’est espérer sans faiblir, sans jamais abandonner. C’est savoir tout porter, tout surmonter. 1 Corinthiens 13 :8

L’amour ne divulgue pas inutilement les manquements des autres, même s’il doit faire preuve de fermeté en les soumettant à une discipline appropriée si c’est nécessaire.Certes, il arrive qu’une personne trahisse notre confiance mais c’est avant tout l’affaire de Dieu, pas la nôtre. Notre devoir est d’aimer les autres et de ne pas être méfiants à leur égard.
Soulignons la différence entre l’amour divin et celui des hommes : nous aimons les autres en fonction de leur valeur. Nous pouvons facilement aimer notre famille et nos amis parce que,
selon nous, ils en sont dignes. Mais nous avons de la peine à aimer ceux qui sont indignes, désagréables ou pécheurs. L’amour divin n’est pas comme le nôtre ; Dieu aime même ceux qui le méritent le moins, qui sont le moins attirants, ceux qui nous déçoivent. Avec l’aide du Saint-Esprit qui agit en nous, nous devons aussi les aimer.
L’amour, Thierry a fait sa rencontre à travers une expérience déstabilisante qui a changé toute sa vie. Papa heureux et épanoui d’un petit garçon de 4 ans, Thierry confie la garde de son fils à un proche de la famille, à son domicile aux Abymes. C’est après un appel téléphonique que sa vie basculera, quand il saura que son enfant a été fauché par une voiture, lors d’une sortie non autorisée avec le proche. Quelle ne sera pas sa détresse, sa douleur, sa souffrance face à la perte de son seul fils, enfant tant attendu, tant espéré.
Comment pardonner quand la souffrance nous ronge les entrailles ?
Comment pardonner, quand la haine est plus douce que l’amour ?
« La mort de mon fils engendra la mort de moi-même pour donner naissance à l’amour malgré moi. J’avais déjà entendu parler de Dieu mais j’étais trop occupé pour me soucier de lui. Cette tragique disparition fit naitre en moi l’amour. La mort de mon fils créa ma nouvelle naissance. C’est à partir de ce jour que Dieu devint mon guide, ma raison de vivre. C’est grâce à la présence de Dieu dans ma vie que j’ai pu pardonner à ce proche, à l’automobiliste et décider d’aimer et de faire confiance aux autres malgré leurs défaillances » témoigna Thierry, qui depuis a créé une association militant pour la prévention des petits sur le réseau routier.
Aimer est signe de grandeur et non de faiblesse, c’est décider d’être grand avec Dieu et pour Dieu.
Prière : Père, apprends-moi à aimer.
Catherina CHATEAUNEUF-DEHER

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