Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 22 juillet

22 juillet 2017

Chevaux de guerre

« Le cheval est équipé pour le jour de la bataille, mais la délivrance appartient à l’Éternel. » Proverbe 21.31

La sortie en France, en février 2012, du film Cheval de guerre nous donne l’occasion de mettre à profit l’image de celui qu’on surnomme « la plus belle » ou encore « la plus noble conquête de l’homme » pour explorer plus en profondeur la littérature judéo-chrétienne.

Plusieurs charges de cavaleries eurent lieu durant la Première guerre mondiale, notamment au cours des premiers mois du conflit pour ce qui concerna le front de l’ouest de l’Europe. Ce furent d’ailleurs les derniers réels affrontements de ce type de la guerre contemporaine.
Par ailleurs, environ 8 millions de chevaux, ayant participé à l’effort de guerre, périrent sous les tirs de mortiers et la mitraille durant ce conflit. A titre d’exemple, en août 1914, la France mobilisa 4 millions d’hommes et 1,5 million de chevaux.
Source (le dernier chiffre avancé): Exposition « La guerre des animaux 1914-1918 », Historial de la Grande Guerre, château de Péronne (30 juin-25 nov 2007).

A noter que les Anglais entretinrent également sur le sol de France, à l’arrière des lignes, une cavalerie de dizaines de milliers de chevaux qui ne participèrent jamais à une charge au cours des combats. Le texte biblique poétique de Job 39.19-25 (ou 22-28 dans d’autres versions bibliques) fait allusion à la valeur au combat de ce fier animal.

Toutefois, pour ne pas se faire d’illusions et ne pas se reposer uniquement sur une armée, sur des moyens matériels et cognitifs ou même un animal, aussi puissant et capital soit-il, la Bible nous avertit au Psaume 33.16-17.

Pour rester sur le thème des chevaux, dans le livre de la Révélation (ou Apocalypse), Jean décrit, au chapitre 6 verset 2, quatre cavaliers (les fameux « cavaliers de l’Apocalypse ») montant chacun des chevaux de couleurs différentes et symbolisant une partie des évènements et des plaies liés aux sept sceaux !

Jean complète ce tableau dans Apocalypse 19.11, 13-16 en décrivant Jésus chevauchant à la tête des armées célestes à la fin des temps.
N.B : Seuls les chevaux et les vêtements des armées angéliques sont blancs, alors pas de déduction simpliste ou raciste, ni de lecture réductrice, SVP. Comme nous l’avons déjà vu, l’apparence des anges est assez variée.

Au-delà de cette histoire de chevaux, le livre biblique s’achève sur le retour en gloire du Christ (en fait c’est lui le « Véritable », la « Parole de Dieu » ou encore le « Roi des rois ») venant chercher les siens pour ressusciter ceux d’entre eux qui sont déjà décédés et leur offrir l’Éternité ainsi qu’à ceux des fidèles qui seront vivants.

Olivier RÉGIS

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