Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 01 Novembre

1 novembre 2017

Casser les murs

La femme samaritaine lui dit : Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. Jean 4 : 9

Le 09 Novembre 1989 eut lieu un évènement qui réjouit une bonne partie de la population du monde, en particulier tous ceux travaillant pour la réconciliation des peuples et la paix dans le monde. Ce jour-là, le mur de Berlin, qui séparait l’Allemagne en deux, fut ouvert. Ce fut l’occasion pour des milliers de personnes de participer à la destruction de ce « mur de la honte » qui séparait des familles, des amis qui habitaient d’un côté ou de l’autre de ce mur.
Les gens se réjouissaient de la nouvelle vie en commun qui s’offrait désormais à eux.

Jésus a aussi « cassé des murs » lorsqu’il vivait sur terre.
Un mur de la « honte » invisible s’était dressé entre les juifs de l’époque et le peuple de Samarie. Jésus connaissait parfaitement ce problème. En s’adressant à la femme samaritaine, il savait qu’il provoquerait un « incident diplomatique ». Il a cependant donné l’exemple, brisant ce mur invisible de l’intolérance, du mépris, et restaurant la valeur, non seulement de la femme samaritaine mais encore de tous ceux qui subissaient de tels traitements de la part de leurs semblables. Lorsque nous élevons des barrières entre nous et les autres, quand nos préjugés nous séparent d’eux, quand nous ressentons du dédain, de l’indifférence, du mépris pour eux, nous déclarons en fait que nous ne sommes pas de Christ. C’est une manière de dire que l’amour de Dieu est une illusion dans notre vie.

Il y a un poème qui dit ceci : « Il y a toujours un voisin, Qui dresse un mur dans son jardin, Ou qui vient me tendre la main.
Le voisin c’est celui qui s’enferme chez lui, Dans sa maison, dans son quartier, dans son pays,
Ou bien celui qui dit bonjour tous les matins,
Qui demande des nouvelles et me donne un coup de main.
Le voisin c’est celui qui cherche des histoires,
Ou bien c’est le chic type qui vient souvent me voir.
Le voisin c’est souvent celui qui me fait peur, Qui a une drôle de tête, une mine de bagarreur,
Ou bien c’est l’étranger qui partage avec moi, Son pays, ses idées, ses coutumes et ses joies.
Sur le banc de l’école, chez moi ou dans le bus, Partout je suis le voisin de quelqu’un,
Qui est lui-même le voisin de milliers d’autres.
Alors, on se déclare la guerre comme des ennemis,
Ou bien on se partage des trucs pour devenir amis.
Alors, on décide de dresser des murs dans notre jardin,
Ou bien d’être celui qui vient tendre la main
Et donner un coup de main ? »

Le sage nous dit ceci : « Celui qui méprise son prochain commet un péché mais heureux celui qui a pitié des misérables ! Ceux qui méditent le mal ne s’égarent-ils pas ? Mais ceux qui méditent le bien agissent avec bonté et fidélité » Proverbes 14 : 21-22.

Soyons des imitateurs du Christ et sans hésiter, cassons les murs invisibles des préjugés et de l’intolérance et partageons l’amour de Jésus.

Célina MENNOCK-ALBERI

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