Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

EXPLICATION EN PROFONDEUR SUR LA CRÉATION

1 novembre 2017

LE SENS DE LA CRÉATION

Les hommes sont tentés de rejeter la doctrine de la création. «Qui se soucie de savoir comment Dieu créa la terre ?», disent-ils. «Ce qui importe, c’est de savoir comment aller au ciel.» Pourtant, la doctrine de la création constitue «le fondement indispensable de la théologie chrétienne et biblique [4]». Un certain nombre de concepts bibliques fondamentaux s’enracinent dans la création [5]. En effet, savoir comment Dieu créa «les cieux et la terre» peut aider celui qui cherche le chemin des nouveaux cieux et de la nouvelle terre dont parle Jean dans l’Apocalypse. Quelles sont donc quelques unes des implications de la doctrine de la création ?

UN ANTIDOTE A L’IDOLÂTRIE.

Le créationnisme biblique distingue Dieu de tous les autres dieux (1 Chroniques 16 : 24-27 ; Psaume 96 : 5, 6 ; Esaïe 40 : 18-26 ; 42 : 5-9 ; 44). Nous devrions adorer le Dieu qui nous a faits et non les dieux que nous avons faits. En vertu de son droit de Créateur, Dieu mérite notre obéissance la plus fidèle. Toute relation susceptible de compromettre cette obéissance devient une forme d’idolâtrie passible du jugement divin. La fidélité au Créateur est donc une question de vie ou de mort.

LE FONDEMENT DE LA VÉRITABLE ADORATION.

Notre adoration repose sur le fait qu’il est notre Créateur et que nous sommes ses créatures (Psaume 95 : 6). L’importance de ce principe se retrouve dans l’appel adressé aux habitants de la terre juste avant le retour du Christ. Ils sont invités à adorer «celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux» (Apocalypse 14 : 7).

LE SABBAT — UN MÉMORIAL DE LA CRÉATION.

Dieu institua le sabbat du septième jour pour nous rappeler chaque semaine que nous sommes ses créatures. Le sabbat est un don de grâce. Il ne parle pas de ce que nous avons réalisé, mais de ce que Dieu a fait. Il a béni spécialement ce jour et l’a sanctifié de façon à nous rappeler que la vie implique, en plus du travail, une communion avec le Créateur, le repos et la célébration des merveilles de la création divine (Genèse 2 : 2, 3). Pour mettre en valeur son importance, le Créateur a placé au centre de la loi morale l’appel nous exhortant à nous souvenir de sa puissance créatrice comme un signe éternel et un symbole de la création. (Exode 20 : 8-11 ; 31 : 13-17 ; Ezéchiel 20 : 20 ; voir le chapitre 19 de ce livre.)

LE MARIAGE — UNE INSTITUTION DIVINE.

Au cours de la semaine primitive, Dieu institua le mariage. Son intention était d’en faire une union sacrée et indissoluble, liant deux individus : l’homme s’attacherait à sa femme et ils deviendraient «une seule chair». (Genèse 2 : 24 ; cf. Marc 10 : 9 ; voir le chapitre 22 de ce livre.)

LE FONDEMENT DE L’ESTIME DE SOI.

Le récit de la création signale que nous avons été créés à l’image de Dieu. Cette constatation permet de formuler une idée juste de la valeur de l’individu. Toute dépréciation de soi perd de ce fait sa raison d’être. En effet, une place unique nous a été accordée dans la création, nous offrant le privilège d’une relation constante avec le Créateur, et la possibilité de lui ressembler toujours davantage.

LE FONDEMENT DE LA VÉRITABLE FRATERNITÉ.

Le créationnisme biblique établit la paternité de Dieu (Malachie 2 : 10). Il met en évidence la fraternité de l’humanité entière. Il est notre Père et nous sommes ses enfants. Indifféremment du sexe, de la race, de l’éducation ou de la position sociale, tous ont été créés à l’image de Dieu. S’il était bien compris et appliqué, ce principe ferait disparaître toute trace de racisme, de bigoterie ainsi que toute autre forme de discrimination.

LA GESTION DE LA VIE.

Depuis que Dieu nous a créés, nous lui appartenons. Cela implique qu’une responsabilité sacrée nous a été confiée ; elle consiste à gérer fidèlement nos facultés physiques, mentales et spirituelles. Agir indépendamment de Dieu devient alors le sommet de l’ingratitude. (Voir le chapitre 20 de ce livre.)

RESPONSABILITÉ DE L’HOMME PAR RAPPORT A SON ENVIRONNEMENT.

A la création, Dieu plaça le premier couple dans  un jardin (Genèse 2 : 8). Son rôle consistait à cultiver  la terre et à exercer sa domination sur toute vie animale (Genèse 1 : 28). Dieu nous a ainsi confié la responsabilité de préserver notre environnement.

LA DIGNITÉ DU TRAVAIL MANUEL.

Le Créateur demanda à Adam de cultiver et de garder le jardin d’Eden (Genèse 2 : 15). En assignant cette tâche utile à la race humaine dans un monde parfait, Dieu voulait affirmer la dignité du travail manuel.

LA VALEUR DU MONDE PHYSIQUE.

A chaque étape de la création, Dieu déclara que ce qu’il avait fait était «bon» (Genèse 1 : 10, 12, 17, 21, 25). Il reconnut que son œuvre, une fois achevée, était «très bonne» (Genèse 1 : 31) La matière créée n’est donc pas mauvaise en soi. Elle est bonne.

LE REMÈDE AU PESSIMISME, A LA SOLITUDE, A LA MÉDIOCRITÉ.

Le récit de la création montre que, loin d’être le résultat du hasard, toute chose a été créée dans un but bien précis. La race humaine était destinée à vivre une relation éternelle avec son Créateur. Lorsque nous comprenons que notre existence correspond à un plan, la vie prend alors un sens et devient attrayante. L’amour de Dieu remplace l’insatisfaction.

LA SAINTETÉ DE LA LOI DE DIEU.

La loi divine existait bien avant la chute. Dans leur situation de pureté, Adam et Eve y étaient soumis. Elle était destinée à les protéger de l’autodestruction, à révéler les limites de la liberté (Genèse 2 : 17) et à préserver le bonheur et la paix des sujets du royaume de Dieu (Genèse 3 : 22-24 ; voir le chapitre 18 de ce livre).

LE SENS SACRÉ DE LA VIE.

Le Créateur de la vie est plus que jamais concerné par la transmission de la vie humaine, qu’il considère comme un bien sacré. David loue Dieu pour la part active qu’il prit dans sa naissance : « C’est toi qui as formé mes reins, qui m’a tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. (…) Mon corps n’était point caché devant toi, lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient. Et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés. »(Psaume 139:13-16). Dans le livre du prophète Esaïe, le Seigneur se présente comme « celui qui t’as formé dès ta naissance » (Esaïe 44:24). Parce que la vie est un don de Dieu, notre devoir moral est de la respecter et de la préserver.
Article tiré du site « Ma foi adventiste »

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