Définir la douceur
« Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin ;
Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons.
Ton serviteur aussi en reçoit instruction ;
Pour qui les observe la récompense est grande. » Psaumes 19.11,12
Le terme douceur vient de l’hébreu ‘anav, « doux ». Le grec le traduit par praütês, « douceur ». Il n’est pas toujours facile de trouver un sens équivalent en français, d’où la variété des traductions : « doux », « débonnaires », « humbles ». Mais tout oriente vers une disposition intérieure, suscitée par la seule grâce de Dieu. L’homme des siècles passés voyait dans la douceur un signe de faiblesse. Aristote la concevait comme l’attitude intermédiaire entre la colère chronique et l’indifférence émotionnelle. Platon définissait la douceur comme une disposition naturelle facilitant les relations humaines, à l’opposé de la méchanceté, de l’agressivité ou même de la cruauté.
Nous comprenons ainsi que la douceur est l’une des marques du caractère du croyant. Si Paul l’inclut dans la liste des composantes du fruit de l’Esprit, c’est sans doute pour dire que la vie chrétienne doit s’en imprégner. Une telle caractéristique se verra surtout dans les relations humaines.
En parlant des préceptes et des commandements de l’Éternel, David dit son appréciation. Il témoigne de la douceur de la relation entre Dieu et le croyant.
Cela signifie que l’expérience spirituelle n’est pas juste une idée mais une véritable relation qui s’apprécie, se vit au quotidien et qui est source d’épanouissement.
Vous voulez un peu de douceur dans votre vie ? Prenez une tranche du fruit de l’Esprit…
Prière du jour : « Seigneur, comme David l’a expérimenté, je veux apprécier le fait de marcher avec toi chaque jour. Merci d’avance pour l’exaucement de ma prière. Au nom de Jésus, amen ! »