Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 10 novembre

10 novembre 2018

La grâce contre la mort

« Le Seigneur, le Seigneur, Dieu miséricordieux et bienveillant, lent à la colère, plein de fidélité et de loyauté, qui reste fidèle à des milliers de générations, qui supporte la faute, la révolte et le péché, mais sans rien laisser passer, qui poursuit la faute des pères chez les fils et les petits-fils sur trois et quatre générations. » Exode 34.6-7

La grâce dit que Dieu ne veut pas la mort du pécheur mais au nom de cette même grâce, il dit que le péché amène la mort. La grâce est d’abord préventive avant d’être absolutoire. La grâce n’est ni instinctive ni accidentelle. Elle est ordonnée, paisible, conciliante et responsable. Une fois de plus, Genèse 3 éclaire notre compréhension de cette attitude. Dieu veut faire comprendre à l’homme que son amour n’exclut pas sa justice et que sa loi ne peut se démentir lorsqu’il parle de grâce. Cela peut paraître contradictoire mais Dieu exerce son amour en même temps que sa justice. Dieu cherche l’homme mais il lui demande d’assumer son péché. Il le maintient en vie mais il l’expulse du jardin car le péché est incompatible avec l’environnement où se trouve l’arbre de vie : le péché conduit à la mort et c’est là que Dieu est « juste ».

A partir de là, nous devons accepter l’idée que la grâce n’est pas un dû mais qu’elle est l’expression de la personne même de Dieu. Elle est motivée par la liberté souveraine du Seigneur et s’offre à toutes ses créatures. Elle est imméritée mais réelle. C’est par grâce que Dieu choisit Israël parmi tous les peuples de la terre. A Moïse qui veut voir sa gloire, Dieu exprime sa bonté : « Il dit : « Je ferai passer sur toi tous mes bienfaits et je proclamerai devant toi le nom de Seigneur ; j’accorde ma bienveillance à qui je l’accorde, je fais miséricorde à qui je fais miséricorde. » (Exode 33.19)

Cette bonté reflète aussi sa justice et sa réaction face au péché : Le Seigneur passa devant lui et proclama sa bonté et sa miséricorde et surtout sa disposition à pardonner et à sauver. Quand Moïse demande à voir ce qui n’est pas permis à l’homme pécheur, Dieu répond par sa bonté. N’est-ce pas une manière pour Dieu de dire que c’est sa grâce qui fait sa gloire ?

Et si le fruit de l’Esprit était simplement l’appréciation des bienfaits du Seigneur !

Prière du jour : « Nous demandons au Saint-Esprit de nous faire contempler et compter les bienfaits du Seigneur. Amen ! »

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