Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

L’importance des Écritures pour la fin des temps

9 novembre 2018

Pour rester chrétien, il est essentiel de rester bien fondé dans les Écritures
Ellen G White

À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple. » (Es 8.20) La Parole de Dieu est donnée au croyant comme sauvegarde contre les faux docteurs et les esprits séducteurs.

Satan se sert de tous les moyens pour empêcher les gens de se familiariser avec les Écritures, dont les déclarations claires et précises dévoilent ses desseins. Chaque réveil du peuple de Dieu est marqué par un redoublement d’activité de la part de l’ennemi. Il rassemble maintenant ses dernières énergies pour un
assaut final contre le Christ et ses disciples.

La grande et suprême séduction est imminente. L’antichrist va opérer ses plus grands prodiges sous nos yeux. La contrefaçon sera si parfaite qu’il ne sera possible de la démasquer que par les Écritures. C’est, en effet, par ces dernières qu’il faut éprouver la nature de chaque déclaration et de chaque miracle.

Ceux qui s’efforcent d’observer tous les commandements de Dieu devront affronter l’opposition et la moquerie. Ce n’est que par la confiance en Dieu qu’ils pourront subsister. Il faut, pour faire face aux épreuves qui les attendent, qu’ils comprennent la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans sa Parole. Ils ne pourront honorer l’Éternel que dans la mesure où ils auront une juste conception de son caractère, de son gouvernement et de ses desseins, et où ils se conformeront à ces derniers. Seuls ceux qui se seront fortifiés par l’étude des Écritures pourront subsister au cours du dernier conflit.

Chacun devra résoudre cette question vitale : Obéirai-je à Dieu ou aux hommes ? L’heure décisive est imminente. Nos pieds reposent-ils sur le rocher immuable des Écritures ?
Sommes-nous prêts à prendre la défense des commandements de Dieu et de la foi de Jésus ?

Peu avant sa crucifixion, le Sauveur annonça à ses disciples qu’il serait mis à mort et qu’il ressusciterait. Des anges étaient prêts à graver ses paroles dans le cœur des croyants. Mais comme ils attendaient un règne temporel et l’affranchissement de la puissance romaine, ils ne pouvaient supporter la pensée que celui en qui étaient concentrées toutes leurs espérances dût subir une mort ignominieuse. Les paroles dont ils avaient le plus besoin de se souvenir furent bannies de leur esprit, et l’heure de la crise – la mort de Jésus – les trouva aussi peu préparés que si le Maître ne les en eût jamais prévenus.

Or, l’Écriture nous révèle aussi clairement l’avenir que les paroles de Jésus l’avaient fait pour les disciples. Les événements de la fin du temps de grâce et la préparation en vue du temps de détresse nous sont clairement annoncés. Mais une foule de gens ne comprennent pas mieux ces choses que si elles n’avaient pas été révélées. Satan veille à effacer toute impression qui pourrait rendre les hommes sages à salut, et le temps de détresse les trouvera non préparés.

UNE DOCTRINE PUISSANTE NÉGLIGÉE

Quand Dieu envoie au monde des messages si importants qu’il les représente par des anges volant au milieu du ciel, il exige que toute personne douée de raison y prenne garde. Les terribles châtiments qui menacent les adorateurs de « la bête et de son image » (Ap 14.9-11) devraient nous pousser à étudier cette prophétie avec le plus grand soin, afin d’apprendre ce qu’est la marque de la bête et comment on peut l’éviter.

Mais les masses détournent l’oreille de la vérité et accordent leur attention à des fables. L’apôtre Paul parle des derniers jours en ces termes :
« Il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. » Ce temps est venu. Les foules ne goûtent pas les vérités de la Bible qui entrent en conflit avec l’amour du monde, et Satan leur fournit les chimères qui leur plaisent.

Dieu aura cependant sur la terre un peuple qui s’attachera à sa Parole et qui en fera la pierre de touche de toute doctrine et le fondement de toute réforme. Ni l’opinion des savants, ni les déductions de la science, ni les credo, ni les décisions des conciles et assemblées ecclésiastiques – aussi discordants que nombreux – ne doivent être pris en considération sur un point de foi religieuse. Avant d’accepter une doctrine quelconque, il faut s’assurer qu’elle a en sa faveur un clair et précis : « Ainsi a dit l’Éternel. »

Sans se lasser, Satan s’efforce de diriger nos regards vers les hommes plutôt que vers Dieu. Alors que les gens devraient sonder les Écritures pour y connaître leur devoir, il les pousse à choisir pour guides des évêques, des pasteurs, des professeurs de théologie. Puis, s’emparant de l’esprit de ces conducteurs, il mène les foules à sa guise.

Quand Jésus-Christ annonçait les paroles de la vie, le peuple l’écoutait avec joie ; et plusieurs, même parmi les sacrificateurs et les magistrats, crurent en lui. Mais le grand prêtre et les chefs du peuple – en dépit de l’inutilité de leurs efforts pour trouver un sujet d’accusation contre lui, et malgré l’évidence de la puissance et de la divine sagesse de ses paroles – étaient déterminés à repousser ses enseignements et à le condamner. Craignant de devenir ses disciples, ils rejetaient les preuves les plus claires de sa messianité. Ces adversaires du Sauveur étaient des hommes que les Israélites avaient appris à vénérer dès leur enfance, et devant l’autorité desquels, dans une aveugle obéissance, ils avaient été accoutumés à se courber. « Comment se fait-il, disait-on, que nos chefs, nos scribes et nos savants ne croient pas en Jésus ? S’il était le Christ, ces hommes pieux ne le recevraient-ils pas ? » C’est l’influence de ces docteurs qui amena le peuple juif à rejeter son rédempteur.

Beaucoup de ceux qui font une haute profession de piété sont aujourd’hui animés de l’esprit de ces sacrificateurs et de ces chefs. Refusant de prêter l’oreille au témoignage des Écritures relatif aux vérités destinées à notre temps, ils invoquent leur nombre, leur richesse, leur popularité, et méprisent le petit groupe des défenseurs de la vérité, pauvres et impopulaires.

Jésus-Christ savait que l’autorité usurpée que s’attribuaient les scribes et les pharisiens ne prendrait pas fin à la dispersion des Juifs. Il avait une vision prophétique de la longue histoire de l’exaltation de l’autorité humaine et de la domination des consciences, qui, de tout temps, ont été le fléau de l’Église. L’effrayante dénonciation qu’il lança contre les scribes et les pharisiens, aussi bien que l’avertissement qu’il donna au peuple de ne pas suivre des conducteurs aveugles, nous ont été conservés comme une mise en garde pour les générations futures. […]

TENIR COMPTE DE LA PAROLE

Dieu nous a donné sa Parole pour nous permettre de nous rendre compte par nous-mêmes de ce qu’il attend de nous. Un docteur ayant demandé à Jésus : « Que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? », le Sauveur le renvoya aux Écritures : « Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? » L’ignorance n’excusera ni jeunes ni vieux ; elle n’épargnera le châtiment qui s’attache à la transgression de la loi de Dieu à aucune personne ayant entre les mains un exposé fidèle de cette loi, de ses principes et de ses exigences.

Les bonnes intentions ne suffisent point : ce n’est pas assez de croire bien faire, ou de faire ce que le pasteur nous conseille. Quand le salut de notre âme est en jeu, nous devons nous livrer à des recherches personnelles. La force de nos convictions et notre certitude que le pasteur est dans la vérité ne constituent pas un fondement suffisant pour notre destinée éternelle. Nous avons en main une feuille de route signalant tous les poteaux indicateurs de la voie qui mène au ciel ; nous sommes donc inexcusables si nous marchons sur des suppositions. […]

Nous vivons dans la période la plus solennelle de l’histoire du monde. Le sort de tous les mortels est sur le point d’être fixé. Notre destinée éternelle, aussi bien que le salut d’autres âmes, dépend du choix que nous faisons maintenant. Laissons-nous diriger par l’Esprit de vérité. Tout disciple de Jésus devrait faire monter vers Dieu cette fervente prière : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »

Humilions-nous devant lui par le jeûne et la prière, et méditons longuement ce qui concerne sa Parole, et tout spécialement les scènes du jugement. Cherchons à acquérir une connaissance profonde des choses de Dieu. Nous n’avons pas un instant à perdre. Des événements d’une importance vitale se déroulent autour de nous. Nous sommes sur le terrain enchanté de Satan. Sentinelles de Dieu, ne dormez pas ; car l’ennemi est tout près de vous, prêt – au premier signe de relâchement ou de somnolence – à faire de vous sa proie.

Plusieurs se font illusion quant à leur condition réelle devant Dieu. Ils se félicitent du mal qu’ils n’ont pas fait, et ne pensent pas aux actions nobles et généreuses que Dieu attendait d’eux, et qu’ils n’ont point accomplies. Il ne suffit pas d’être un arbre dans le jardin de Dieu. Il faut porter du fruit. Le Seigneur nous tient pour responsables de tout le bien que nous aurions pu faire avec le secours de sa grâce. Dans les livres du ciel, ceux qui ne répondent pas à son attente sont notés comme des arbres occupant inutilement le terrain. Et pourtant, le cas de ces personnes n’est pas encore désespéré. […]

C’est au moment de la crise que seront manifestés ceux qui ont pris la Parole de Dieu pour règle. En été, la différence entre un arbre à feuilles persistantes et un autre n’est pas sensible ; mais quand viennent les frimas, l’un reste vert et l’autre se dépouille de son feuillage.

Ainsi, les faux chrétiens peuvent maintenant ne pas se distinguer des vrais ; mais le temps approche où la différence éclatera. Que l’opposition, le fanatisme et l’intolérance s’élèvent ;
que les feux de la persécution se rallument, aussitôt les mal affermis et les hypocrites abandonneront la foi, tandis que le vrai chrétien demeurera ferme comme un rocher, la foi plus forte et l’espérance plus radieuse qu’aux jours de la prospérité.

 

Ce qui précède est tiré de la Tragédie des siècles, p. 643-652. Les adventistes du septième jour croient qu’Ellen G. White (1827-1915) a exercé le don de prophétie biblique pendant plus de 70 ans de ministère public.

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