Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 16 novembre

16 novembre 2018

Une pédagogie du salut

« Ils me feront un sanctuaire et je demeurerai parmi eux. » Exode 25.8

La grâce divine trouve une concrétisation pédagogique dans l’instauration du sanctuaire biblique et de tout le rituel qui lui est propre. En regardant de près son fonctionnement, nous découvrons la pertinence des relations entre Dieu et son peuple. Le sanctuaire biblique a une dimension prophétique et eschatologique : il est proposé au peuple pour une cohabitation rédemptrice. C’est l’Évangile annoncé au désert, Emmanuel concrétisé par une pédagogie du pardon.

Un projet est intéressant lorsqu’il est partagé, afin que les bénéficiaires puissent s’imprégner des répercussions dans leur vie présente et future. En instituant le sanctuaire et tout le rituel expiatoire, les sacrifices d’animaux où le sang allait couler, Dieu permet au peuple de remonter jusqu’à Adam pour comprendre que le temps n’efface pas le mal. C’est Dieu seul qui peut prendre à son compte notre expiation. Le projet de cohabitation est une occasion favorable et bénéfique pour le peuple. Le Saint-Esprit veut opérer de la même manière aujourd’hui.

Le sanctuaire enseigne la grâce parce qu’il est organisé autour de la notion de médiation. Il devient un emblème prophétique parce qu’il se situe entre Dieu lui-même et ceux qu’il appelle à la sainte alliance. La médiation devient possible et surtout accessible, parce que Dieu s’engage à la rendre ainsi. Il fait ce qui est nécessaire et vital et il demande à l’homme d’assurer le fonctionnel et le relatif afin de relayer la dimension prophétique du sanctuaire.

Les prêtres de l’ancienne alliance devaient respecter les consignes liées à la médiation, puisqu’il s’agissait immanquablement de la dignité et de l’honneur du Très-Haut. Le sanctuaire servait de lieu et de moyen d’expression de l’amour divin qui va à la rencontre de la misère humaine. Il est important de ne pas avoir une vision misérabiliste de du pardon. Dieu ne fait pas peser le poids des péchés sur les Israélites mais il les couvre plutôt de sa grâce et de sa volonté de pardon. Face aux velléités de révolte et d’émancipation, Dieu pose sa présence, une présence qui implique une réponse de la part de l’homme.

Le Seigneur veut produire le fruit de l’Esprit, comme un témoignage de sa grâce agissante…

Prière du jour : « Merci d’accomplir ton œuvre en nous, chaque jour. Amen ! »

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