Réveil et Reforme

Blog « Réveil et Réforme » de l'Église Adventiste du Septième Jour de l'île de La Réunion

Vigile matinale 05 février

5 février 2019

Quand Dieu dit « NON » (2ème partie)

« Le secours me vient de l’Eternel, Qui a fait les cieux et la terre.
Il ne permettra point que ton pied chancelle; Celui qui te garde ne sommeillera point.« 
Psaumes 121:23

lors que nous tentions de faire le trajet jusqu’à Bulawayo avec un enfant très malade, pour la première fois dans toute l’histoire de cette région, la station-service du Hwange Safari Lodge était à sec et la plus proche était à plus de 40 kilomètres. Comment allions-nous arriver jusqu’à Bulawayo où était notre pédiatre?Nous décidions alors que la meilleure chose à faire était de récupérer l’essence des véhicules de nos amis, mais, de quelque façon possible, aucun d’entre nous n’est arrivé à drainer l’essence alors que nous l’avions presque tous déjà fait auparavant. Ceci a renforcé la frustration et le sentiment de désespoir. Nous avons demandé à toutes les personnes dans les environs si elles avaient de l’essence supplémentaire pour nous emmener à Bulawayo.

En attendant notre enfant malade était la malade sans aide. En désespoir de cause, mon mari a pris la décision de rouler vers la station d’essence la plus proche, puis de revenir nous chercher pour se presser vers Bulawayo. Ce qui signifiait qu’il devait rouler plus de 80 kilomètres avec le peu d’essence que nous avions, pendant que nous l’attendions. A ce moment, je me sentais abandonnée par Dieu; je n’arrivais même pas à prier. j’avais prié les jours précédents mais les choses empiraient. j’avais désormais le cœur brisé.

Alors que mon mari était parti chercher de l’essence, l’infirmière a appelé notre pédiatre pour lui expliquer la situation de notre fille et comment nous refusions obstinément d’écouter son conseil d’aller à l’hôpital le plus proche ou de consulter un autre médecin. Le pédiatre nous a fermement dit qu’il ne verrait pas notre fille si nous ne l’emmenions pas tout d’abord à l’hôpital local. je n’arrivais pas croire à quel point notre pédiatre bien-aimé était devenu si méchant. je me suis mise à pleurer. je nie rendais compte que je n’avais qu’à retourner vers Dieu pour trouver de l’aide. j’ai informé mon mari de la décision du médecin et nous nous sommes résolus au fait que nous n’avions pas d’autre choix que de suivre le conseil de l’infirmière soutenue par le pédiatre. A ce moment l’infirmière a décidé qu’il n’était pas approprié que nous conduisions jusqu’à l’hôpital Hwange Colliery car nous étions dans une panique aveugle; elle a décidé alors de nous conduire à l’hôpital.

Pépite de santé:
« Un enfant très malade devrait être admis à l’établissement de santé le plus proche où son état devrait être stabilisé. Si on doit le déplacer, il vaut mieux qu’il soit  accompagné par un professionnel de la  santé pour parer à toute éventualité sur le chemin. Il est dangereux de conduire de longues distances  sous tension  émotionnelle. »

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