Témoignage d’un adulte de rue (1)

« Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi: Ta houlette et ton bâton me rassurent. » Psaumes 23:4

Le 31 Décembre 1999, alors que je n’avais que 21 ans, ma mère est morte et la vie est devenue subitement difficile. Elle était la seule personne qui me restait, étant donné que mon père était décédé quand je n’avais que trois ans. Elle jouissait d’une santé parfaite, mais le jour de Noël, elle avait subitement éprouvé des difficultés à respirer, et quelques jours après elle poussa son dernier souffle.

Maman avait été membre de la Nouvelle Église Apostolique. Elle n’avait pas été contente quand j’avais commencé à m’intéresser à l’église Adventiste plus tôt cette année-là. En fait, nous avions de nombreux arguments sur la religion. Mais ma voisine et amie m’encouragea à fréquenter une église Adventiste du Septième jour, et je découvris que les Adventistes suivaient la Bible; qu’il n’y avait pas autant d’incohérences que j’avais constatées dans d’autres églises. je savais que je ne rencontrerais pas un pasteur Adventiste du Septième jour, buvant de !’alcool à un bar.

Néanmoins, Maman était maintenant partie. Étant donné que j’étais devenu orphelin, j’habitais chez sa sœur, ma tante, qui se mit à faire preuve de ressentiment envers moi. Au bout d’un mois, je fus chassé de la maison et ne savais où aller. j’étais censé compléter le Grade 12, mais je fus incapable de prendre part aux examens à cause du manque d’argent pour les frais d’examens. Je devins ainsi un « adulte des rues. » je me mis à dormir dans des bâtiments inachevés, à faire de petits boulots pour des entrepreneurs afin de gagner de quoi vivre.

D’une certaine manière, je savais que Dieu était avec moi, même pendant ces jours sombres.

Pépite de santé:
« L’optimisme est de s’accrocher, sans perdre espoir, même quand la situation semble désespérée. »